Ethan & Billie {Terminée}

CHAPITRE TRENTE

Ethan ne m'a pas quitté de la journée, d'abord en classe toujours à porter de main. Durant les interclasses il me rejoignait ainsi que ses potes dans le couloir à côté de ma classe où m'accompagner fumé une cigarette.

À midi, il m'a attrapé la main à peine mon repas dans les mains pour le rejoindre mangé installé entre ses jambes s'il vous plaît puis le même rituel l'après-midi. Il est maintenant 18h00, je me suis changer pour aller courir quelques kilomètres qui me feront probablement un bien fou. J'insère mes écouteurs et commence à petite fouler sortant du pensionnat, je vide ma tête en profite pour ne pensée à rien. J'englobe les kilomètres les uns après les autres, mes muscles se réchauffe, commence même à brûler à certain endroits après plusieurs heures.

Après 2 heures à courir, je regagne enfin le pensionnat m'étire sur les marches pour éviter les courbatures demain et monte dans ma chambre, direction la douche. Je prends bien soin de laver mes cheveux, j'arrive même à penser que je devrais peut être les coupés un peu plus court. De longs cheveux c'est du travail au quotidien quoique les miens soient raides mais bon, il m'arrive aux reins il faut faire quelque chose !

Et m'astique la peau à devenir rouge, à vif puis m'enveloppe les cheveux en turban et m'entoure le corps d'un grand drap de bain. Après avoir récupérer mes effets je sors de la cabine, m'observe un instant dans le miroir, une écrevisse je ressemble à une écrevisse qui est passé à la cocotte.

Je regagne ma chambre, m'enduis le corps d'une crème hydratante et m'habille. Arriver à la cafétéria il n'y a quasiment personne, il doit être 21h00 je m'installe à une table pour déposé mes affaires, file récupérer une salade de fruit et une bouteille d'eau. Revenue à ma place, je sors mes bouquins pour étudier un peu, ma fourchette dans une main, un crayon à papier dans l'autre.

Je plante ma fourchette dans un bout de pastèque pour la porter à mes lèvres enfin suspendu un court instant le temps de finir ma phrase quand une bouche attrape mon bout de pastèque, ma main encore suspendu dans les airs je regarde ma fourchette interloqué.

« Putain mon bout de pastèque quoi ? »

Ethan s'installe à coté de moi un large sourire aux lèvres.

- C'était mon bout de pastèque tu sais ? grognai-je.

- J'ai cru comprendre oui ! Mais j'ai faim !

- Tu es à la cafétéria ! Tu peux prendre ce que tu veux, me défendis-je.

- Ça n'aura pas le même gout à coup sur !

- Du coup tu piques dans mon repas ?

- Hum, oui ! Bien joué Sherlock.

Je plante de nouveau ma fourchette dans un bout de melon que je porte à mes lèvres devant le regard pénétrant d'Ethan.

- Tu ne manges que ça ? demande Ethan.

- Ouais !

Je pique un raisin que je tends à Ethan qui mord dedans à plein dents. Il s'en met partout, le sirop coule sur son menton je tends la main et l'essuyer avec mon pouce. Le temps de retirer ma main Ethan l'attrape et porte mon pouce entre ses lèvres pour léché le sirop.

- Délicieux !

Après un dernier coup de langue, libère ma main. Je dois être rouge comme une tomate personne n'a jamais fait de tel chose auparavant, j'avale ma salive à plusieurs reprise avant d'attraper ma bouteille d'eau et d'étancher ma soif.

« Oh, qu'est-ce qui fait chaud ici ! Non ? »

J'étouffe !

- Qu'est-ce que tu fais après ? demande Ethan.

« Après ? Je reviens dans le monde des mortels. Oh après étudier ? »

- J'ai envie d'aller jouer un peu !

- Au piano ?

- Hum.

J'avale un morceau de pomme, une myrtille, je fini par partager mon repas avec Ethan lui tend un morceau de fraise qu'il mange avec appétit, il fini par récupérer ma fourchette pour me donner la béquer pendant que je fini de réviser. Tantôt une framboise, un bout de poire, un morceau de pastèque, de melon, une tranche de pomme, un raisin.

Nous partageons la même fourchette mais je m'en fou complètement.

- Je peux venir ?

Je tourne ma tête vers lui sans comprendre de quoi il parle, passionner par le bouquin en face de moi.

- T'écouter jouer ? reprend-t-il.

- Hum, si tu veux !

21h45 nous arrivons à la salle de musique, je pose mon sac à côté du piano et m'installe sur le tabouret. Rabat ma capuche et enlève mes lunettes de soleil.

« Qu'est-ce que je pourrais bien chanter et jouer ? »