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Il est malin, heureusement que ma curiosité à éviter un grand dégât. J'aurais très bien pu le passer à ma tante et elle l'aurait sûrement trouvé louche.

Après une petite seconde de réflexion, j'ai décidé de lui faire croire que j'avais bien évidemment donné le bout de papier à ma tante.

Lorsque j'étais enfin arrivé chez ma tante, je suis directement parti me coucher tellement que j'étais agacé.

10 heures 41, j'étais assise sur la chaise dans la salle de cour de l'Amphi. Le cour commençait seulement à 11 heures mais j'avais pris l'habitude d'arrivée le plus tôt possible pour me placer au premier rang afin de mieux écouter le professeur tandis qu'Evan venait à la dernière minute juste parce qu'il savait que je lui gardais une place.

Je n'étais pas la seule à le faire, les chipettes le faisaient aussi. Je les avais surnommé comme telle parce que je ne connaissais pas leur prénom et je veux pas non plus le savoir.

Ce jour-là, une fille de type maghrébin ayant des cheveux lisses qui devaient sûrement lui arriver aux fesses et des beaux yeux verts s'approcha de moi. Honnêtement, elle était vraiment jolie. Celle-ci est venue vers moi en disant :

... : il y a quelqu'un à côté de toi ?

Moi : non.

Evan adorait se placer à ma gauche donc il y avait personne à ma droite.

Par la suite, elle s'assoit à côté de moi tout en en déposant ses affaires sur la table.

... : salut, je m'appelle Ibtissam et c'est moi qui t'ai parlé hier soir !

Plus je la regardais et plus je me disais que je n'ai vraiment pas le sens de l'observation. Comment j'ai fait pour ne pas la remarquer ?

Moi : moi, c'est Chaïna.

Ibtissam : c'est pour ça que sur Facebook j'ai mis «Ibtou» parce qu'on me surnomme comme ça. Sinon tu vas bien ?

Moi : oui très bien et toi ?

Ibtissam : je suis toujours en forme ! Ça va tu te plaît bien dans la classe parce qu'on dirait pas ?

Moi : ça va.

Ibtissam : ah d'accord...  tu sais à propos d'hier tu...-

Moi : en parlant de ça, mes parents sont pas trop pour.

Ibtissam : ah bon, pourquoi ?

Moi : l'idée les enchantent pas trop.

J'allais pas lui dire : bah... c'est parce que mes parents ont peur que tu me tues.
Ce serait réellement glauque.

Ibtissam : je comprends, mon père aussi à un petit doute mais je pense qu'avec le temps il changera d'avis, pas les tiens ?

Moi : j'espère surtout.

Ibtissam : on croise les doigts mais du coup, t'habite où là ?

Moi : chez ma tante et toi ?

Lui et moiWhere stories live. Discover now