CHAPITRE 3
La vie était devenue rose pour Fadel et nafissatou ; Tout était positif dans leur vie et ils pouvaient s’estimer heureux. Nafi n’aurait jamais cru un jour qu’elle aurait un tel bonheur dans cette maison. En effet, bijou n’avait plus son temps et sa belle-mère, ou du moins, la femme de son beau-père était plus qu’aimante avec elle.
Elle avait donc ce dont elle avait toujours rêvé et en était toujours fiere. Elle remerciait toujours le seigneur de lui avoir accordé cette paix intérieure dont elle avait toujours rêvé.
Elle déposa délicatement sa fille qui dormait avant de fermer doucement la porte de sa chambre. Elle devait reprendre le boulot le lendemain et donc, elle voulait s’assurer d’avoir des habits propres et les affaires de Yacine bien rangés.
Fadel était rentré depuis un moment mais discutait avec son frère dans le bureau. Elle en profita donc pour aller à la terrasse faire un peu de linge et s’occuper un peu.
Elle pensait encore à ce que son mari avait fait. C’était certes un grand sacrifice mais elle reconnaissait également qu’il avait murement réfléchit sa décision. Ce qui l’inquiétait un peu c’est le fait qu’un de ces jours, les deux entreprises viendraient à travailler ensemble et donc, elle voulait vraiment être à la hauteur des attentes de Fadel.
Bien sûr, elle n’avait pas assez d’expérience, mais avec l’aide du comptable et du DRH, elle pouvait s’estimer heureuse…
Elle était profondément ancrée dans ses réflexions et n’avait pas sentie son mari arriver. Elle faisait le linge mais son esprit était ailleurs. Soudain, Fadel la surprit puis l’enlaça de derrière. Nafi sursauta : wow, tu m’as fait peur…
Il nicha sa tête au creux du cou de nafi avant de lui murmurer : pourquoi tu fais le linge ?
Nafi : je voulais m’occuper un peu et aussi, m’assurer que tout était bien propre… la lingère ne s’occupe pas de tout tu sais.
Fadel, toujours derrière elle : je n’aime pas quand tu fais des tâches ménagères…
Nafi se retourna brusquement et à présent, ils étaient face à face. Elle lui caressa le visage : j’aime faire ces choses-là, donc, tu ne peux pas me l’interdire.
Fadel : hum. Ok… tu veux que je t’aide ?
Nafi se détacha avant de lui caresser le nez : non j’ai fini, c’était juste deux habits de Yacine et le pantalon de jules… descendons…
Fadel l’attira à lui : on peut rester ici si tu veux….
Nafi, tentant de se dégager de lui : Fadel, soit raisonnable… quelqu' un peut venir à tout moment.
Il ne l’écoutait pas, il captura ses lèvres et la plaqua tout contre lui, de tel sorte qu’elle n’arrivait plus à bouger. Elle parvint quand même à lui dire entre deux baisers : tu sais que tu me persécute dans cette maison…
Fadel : mais tu aimes ça non ?
« Arrêtez bon sang vous avez des enfants…. »
Tata Amina venait de faire irruption à la terrasse, libérant en même temps nafi qui était morte de honte. Connaissant le gène qu’avait occasionné son geste, Fadel mit ses mains dans ses poches, défiant nafi du regard….
Amina : Fadel, tu sais que tu es fou ? Laisse cette fille tranquille bon sang.
Fadel : mais petite maman qu’est-ce que j’ai fait ?
Amina soupira puis se retourna vers nafi : ta fille est réveillée ma chérie.
Nafi : je vais la voir…
