CHAPITRE 6
Nafi : qu’est-ce que tu fais ici Fadel ? On avait un marché…
Fadel s’assit en face d’elle : nafissatou qu’est-ce que je viens de voir comme ça ?
Nafi : réponds à ma question. Qu’est-ce que tu viens faire ici ?
Fadel : je suis venu de parler de quelque chose, mais je vois que tu t’y prends mal avec Coumba. Pourquoi tu lui cries dessus ?
Nafi : écoute Fadel, si tu es venu pour la défendre tu as perdu ton temps. Tu me connais je n’aime pas la fainéantise et ne pense pas que je suis ici pour jouer…
Fadel soupira puis ouvrit sa veste. Il connaissait bien sa femme pour savoir à quel point elle pouvait être stricte en termes de travail. Il s’était donc tu, s’obligeant à la regarder profondément. Elle était devenue plus belle dans son tailleur mais sa jupe…
Fadel : ta jupe est trop courte…
Nafi soupira : tu connais tous mes vêtements pourtant…
Fadel : oui mais je ne savais pas que c’était aussi court nafi
Nafi : ok je ne le mettrai plus. Tu es venu pourquoi ???
Fadel savait que nafi n’aimait pas être commandée et par conséquent, elle n’écoutait pas les conseils. C’était un défaut qu’elle avait acquis pendant la période difficile de sa vie, et de temps en temps, il la voyait incontrôlable. Elle était juste sévère et il savait qu’elle n’allait pas accepter ce qu’il était en train de lui proposer.
Il se lança quand même : bon j’ai commencé à l’entreprise mais je me suis rendu compte qu’ils ont un personnel de rédaction très professionnel. De grands auteurs qui ont un palmarès très complet et quand j’ai lu leur chroniques sur Facebook, je me suis dit, pourquoi pas les proposer ici…
Nafi : et tu penses qu’on a besoin d’auteur actuellement ?
Fadel : écoute nafi arrête de te braquer et essaie d’analyser la chose. J’ai été moi aussi gérant de cette boite et je sais ce dont elle a besoin. Là bas on a 8 rédacteurs très compétents et ta boite est comme un label de musique. Donc plus on a d’écrivain et mieux c’est… penses y et arrête de jouer aux dures….
Sans même lui laisser le temps de terminer, Fadel se leva et sur le pas de la porte, il lui souffla : et essaie de descendre tôt s’il te plait…
Il sortit de la pièce laissant une nafi un peu sur les nerfs. Elle soupira puis déposa le stylo qu’elle avait. En réalité, elle n’aimait pas quand Fadel se mettait à tout contrôler. Elle voulait elle-même faire ses preuves et lui montrer qu’elle avait le tact de gérer cette boite ;
Elle se plongea de nouveau dans son dossier mais quelques minutes plus tard, son telephone se mit à sonner… quand elle regarda, elle vit que c’était son père. Au début, elle avait toujours refusé de lui répondre, mais sa mère lui avait intimé de le faire et donc, elle décrocha toujours avec énervement….
Nafi : allo !
Papa Omar : allo ma fille, comment tu vas ?
Nafi : je vais bien….
Papa Omar : et ta famille ? Ma petite fille comment elle se porte ?
Nafi : elle va bien….
Elle avait maintenant pris l’habitude de parler comme ça à son père. En réalité, elle lui en voulait toujours et contrairement à ce que les gens pensaient, elle ne comptait pas lui pardonner. Les personnes autour d’elle avaient la mémoire courte, mais elle non…
