chapitre 16

29K 3.9K 221
                                    

CHAPITRE 16

Nafi voyait de plus en plus la société s’agrandir. Elle en était tellement fière qu’Elle ne pouvait s’empêcher d’être excitée. Elle avait juste envie de crier sur tous les toits qu’elle avait réussis.

Elle regarda sa montre et vit 20h. Elle sursauta. Comment n’avait-elle pas pu voir l’heure ? se demandait-elle en rangeant ses bagages à la hâte. Les techniciens avaient déjà finis de régler la panne et elle était juste restée pour d’autres réglages. Elle se leva, ferma son bureau et sorti de la boite sans manquer de dire au revoir au vigile. En réalité, elle était la seule qui était venu.

Elle prit un taxi mais malheureusement pour elle, il y avait un embouteillage monstre.

« Des embouteillages un dimanche ? Ce n’est pas croyable. »

Le conducteur : ma petite dame, nous sommes à Dakar, et tout le monde bouge.

Nafi : vous avez raison…

La conducteur : remarquez, vous aussi êtes sortit un dimanche et surement pour travailler… donc c’est le monde qui tourne comme ça. Time Is money.

Elle éclata de rire devant l’humour du conducteur. Cela l’avait un peu détendu et elle prit son telephone pour essayer d’appeler son mari ; elle composa son numéro mais ça sonnait occupé. Elle insista encore et encore mais Fadel était en communication… elle se résigna, trop fatigué d’insister, après tout elle était presque arrivée, pensait elle.

Elle réfléchissait à la tournure de sa vie en ce moment et au bonheur qu’elle avait su avoir avec Fadel. Si ça lui arrivait de le perdre, elle en mourrait se disait-elle. En même temps, elle savait qu’elle n’aurait jamais un mari aussi compréhensif et conciliant que lui, il était tout simplement parfait.

Elle soupira et son esprit divagua vers son père. Nafi avait un seul et unique défaut : elle est rancunière et elle ne savait même pas pourquoi elle n’arrivait pas à pardonner à son père. En réalité, parfois quand elle le regardait, elle avait un peu de peine pour lui. Oui : il avait maigrit et avait l’air malade. Elle était de temps en temps tentée de lui demander ce qu’il avait, mais elle se ravisait à chaque fois qu’elle pensait à ce qu’il lui avait fait. Seulement, elle pensait sérieusement à lui pardonner, se disait-elle, il le fallait.

Elle se souvenait encore de son enfance … il fut un moment où elle était très proche de papa Omar… C’était le bonheur à l’’époque et elle se rappelait qu’il lui parlait souvent de réussite, et d’espoir… elle sourit car à présent, elle était devenue la femme que ses parents avaient voulu qu’elle soit.

Le conducteur l’interrompit dans ses réflexions : on est dans le quartier madame je fais comment ?

Nafi : vous tournez à gauche s’il vous plait…

Il exécuta et quelques minutes plus tard, nafi descendait du taxi en regardant sa montre : 22h… il était assez tard et elle était fatiguée. Quand elle entra dans la maison, tout le monde était déjà couché. C’était assez tôt de se coucher à cette heure mais elle avait l’habitude maintenant. Elle se dirigea dans la chambre de sa fille qui dormait également, de même que jules ;

Et donc, sur la pointe des pieds, elle monta dans sa chambre et heureusement, elle trouva son mari éveillé, regardant la télé…

Nafi : salut mon amour…

Fadel : salut mon cœur… et ta journée ?

Nafi s’approcha et se coucha sur lui… il la serra dans ses bras et elle put sentir la chaleur de cette étreinte….

Brisée tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant