CHAPITRE 7
Quelques semaines plus tard…
Moussou : tu es sur qu’elle va accepter ?
Fadel : ah elle comptait me donner sa décision aujourd’hui, dans la matinée, donc attendons juste qu’elle m’appelle.
Fadel et Moussou étaient assis à la salle de réunion attendant nafi pour qu’elle leur confirme l’embauche des 8 rédacteurs. Fadel ne voulait pas trop s’armer d’espoir car connaissant sa femme, il savait qu’elle allait essayer de le mettre en rogne pensait-il. Mais il avait bien expliqué à nafi que la boite avait besoin de ces rédacteurs aussi bien qu’eux avaient besoin de nafi et donc, c’était du donnant donnant pensait-il.
Ils attendaient donc, avec Moussou, qui était devenu une collègue de travail très docile mais aussi très amicale avec lui.
Moussou : si elle accepte, on pourra essayer d’innover dans le domaine de la rédaction…
Fadel sourit : je te conseil de laisser nafi prendre les reines dans ce domaine. C’est son truc et tu sais, une fois qu’elle aura accepté, c’est à elle de décider.
Moussou fronça les sourcils : comment ça… ce n’est pas aussi ton entreprise ?
Fadel : j’ai cédé mes parts à mes enfants. Et même si je le voulais, je ne pourrais pas intervenir. J’ai envie de la laisser mener la barque elle seule, car c’est ce qu’elle veut.
Moussou : et tu la laisse faire ce qu’elle veut ?
Fadel : exactement…
Moussou éclata de rire : j’aimerai bien avoir un mari comme toi moi…
Fadel : rire en parlant de ça, je ne te vois même pas avec un homme. Qu’est ce qu’il se passe ?
Moussou : j’ai besoin de faire carrière avant de m’enticher d’un homme Fadel. Laisse tomber.
Fadel : rire d’accord, mais il faut savoir qu’un homme comme moi n’existe nulle part ailleurs…
Moussou lui lança un stylo : goujat va….
Au même moment, le telephone de Fadel se mit à sonner, c’était nafi….
Fadel fit signe à Moussou pour lui montrer avant de répondre : allo mon amour ?
Nafi : rire pas la peine de sortir le grand jeu, je t’aime déjà…
Fadel éclata de rire : tu penses que j’ai sortis le grand jeu comme ça ?
Nafi : oui… mais ne t’inquiète pas, je suis déjà devant votre société. Et si vous voulez bien, on peut parler de tout ça de vive voix.
Fadel : bien sur ma biche. J’envoie quelqu’un venir te chercher…
Quand il raccrocha, il se retourna vers Moussou : elle est la…
Moussou sourit : je vais demander à Ndeye Marième de la faire monter. ; Enfin je vais voir la fameuse reine de monsieur Fadel Sylla…. Waouh…
Fadel éclata de rire puis se mit à préparer l’endroit pour la réunion. Il savait que nafi allait leur mener la tâche difficile, elle était comme ça, elle faisait tout pour rendre les choses pimentées et lui-même en était tout excité…
Quelques instants plus tard, Ndeye Marième la fit entrer dans la salle de réunion…
Nafi : bonjour…
Quand Fadel se retourna, il vit une femme d’affaire accomplit : tailleur et jupe, sac assortit et chaussure à talon. Il sourit et s’approcha d’elle avant de l’enlacer puis de lui chuchoter : qu’est ce qu’on avait dit à propos de cette jupe ?