chapitre 24

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CHAPITRE 24

Fadel savait que nafi avait beaucoup de peine quand elle avait su sa relation avec mami. Oui il savait qu’elle en souffrait. Mais il était bien trop partit pour retourner en arrière. En effet, mami comblait le vide qui lui manquait et en même temps, elle était la femme la plus douce qu’il soit. Elle le comprenait et surtout, elle était toujours là pour lui, s’occupant de lui n’importe quand.

Il n’avait pas voulut jouer au don juan ni au coureur de jupon. Oui, il s’était rendu compte qu’elle était une femme à épouser et donc, il allait s’y mettre.

Qui l’eut cru ???? Même pas deux ans de mariage et il prévoyait d’en épouser une autre. Il avait envie de le faire, il savait qu’avec le temps nafi comprendrai se disait-il.

Mais il n’était pas aussi convaincu que cela, il ne supportait pas de la voir aussi triste ces derniers temps… mais dernièrement, il voyait autre chose que de la tristesse, il voyait de l’indifférence. Il fallait qu’il parle avec elle, il fallait qu’ils mettent les choses au clair et s’il ne le faisait pas vite, il risquait de sombrer.

Bien évidemment, nafi occupait une place très importante dans son cœur, mais avec le temps mami aussi avait su avoir sa propre place… il était bien avec elle et le comble de tout c’est qu’il se sentait à l’aise et ne pensait à rien quand il était avec elle.

Et pourtant, il avait toujours été contre les mariages polygames, aujourd’hui, c’était lui qui se voyait dans le même cas. C’est à croire qu’il ne faut jamais dire jamais se disait-il en fermant le dernier dossier de la journée…

Au même moment, on frappa à la porte…

Fadel : entrez !

C’était moussou…

« Bonsoir, je t’apporte le PV de la réunion d’hier… Bonne soirée. »

Fadel : attend moussou tu m’en veux toujours ?

Moussou : si tu n’as besoin de rien d’autre, je vais rentrer papa m’attend en bas…

Fadel la contourna puis ferma la porte… il l’obligea à s’assoir et se mit en face d’elle : je n’aime pas quand tu es comme ça moussou… tu es une amie, une vraie amie et quand tu me fais la tête, je me sens tout bizarre.

Moussou : qu’est-ce que tu veux que je fasse ? Tu penses que je suis fière de toi ? Tu fais souffrir nafi et tu fais celui qui ne sait pas ce qu’il se passe.

Fadel : moussou je te rappel que je suis un musulman.

Moussou : l’excuse parfaite… tu es un musulman. Il va falloir qu’on parle de ça Fadel. Qu’est-ce que vous n’avez pas vécu nafi et toi hein ? Qu’est ce qu’elle n’a pas fait, qu’est ce qu’elle n’a pas subi pour toi ?

Il s’assit en face d’elle : mais moussou, elle est différente, froide, et surtout distante. Elle n’a le temps de personne et pour couronner le tout, elle ne me regarde même plus. C’est elle qui a changé en premier…

Moussou : et tu penses qu’épouser une autre est la meilleure solution ? Tu penses que la confronter à mami va résoudre les problèmes ? Je te pensais plus mature fadel, plus réfléchit… mais bon, fais ce que tu veux de toutes les façons tu es un musulman comme tu le dis si bien.

Elle se leva et sortit . Pourtant, il savait que moussou avait raison, mais il ne pouvait plus retourner en arrière. Il ne savait pas pourquoi mais mami le rendait fou ces derniers jours… elle avait su lui donner ce confort, cette sécurité, mais aussi ce sentiment d’être en famille, que nafi avait réfuté dès le moment où elle avait ce travail.

Brisée tome 2Where stories live. Discover now