prologue.

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ADELA DA AGÜEIRO.
madrid, 29 décembre.
"Un long soir d'hiver j'espèrais te revoir, revoir ce sourire qui m'as fait tant t'aimer."

Mon regard plongé dans les étoiles je réfléchissais. J'étais peinée. Il était un temps où je voyais ce même ciel des hauts des immeubles de la capitale française. Les larmes coulaient, le temps défilait et le vent soufflait fort, très fort. Il faisait froid, malgré la température ambiante, la journée. Je revoyais son sourire, je réécoutais son rire, je ressentais encore son toucher. Il me manquait. La nuit allait être longue, très longue, trop longue. Et les étoiles semblaient m'observer, observer ma peine, ma tristesse, mes larmes.

J'étais faible, si faible, mais je te revoyais, mourant sur ce lit d'hôpital. Et quand tu es parti j'ai compris à quel point j'étais seule maintenant.

Tu me manques papa.

triste réalité d'un cœur en peine | SAÚL NÍGUEZ ✓Where stories live. Discover now