épilogue.

76 11 4
                                    

SAÚL ÑÍGUEZ ESCLÁPEZ.
madrid, 7 décembre.
"Elle comblait ma vie d'un bonheur immense."

Il n'y avait rien autour de nous, seulement son corps devant le mien, ses yeux regardant l'horizon, le paysage qui s'offrait à nous. Nos deux âmes étaient désormais liées. Ma main s'entremêlait avec la sienne et nos lèvres se rencontrèrent dans un tendre et passionné baiser amoureux. Ses yeux se posèrent sur moi, nos regards s'encrèrent l'un dans l'autre.

Il y a un an, je la rencontrais, ses yeux bouffis, seulement des larmes, de la peine, du deuil et de la souffrance. Je me souvenais des moindres détails, son corps squelettique, ses marques aux poignets, l'alcool dans ses mains, la cigarette entre ses lèvres, qui est désormais la seule chose qui me la rappelait à notre rencontre. Elle était toujours aussi belle, même plus encore. J'en étais profondément amoureux et je savais qu'Adela était mon âme-sœur, l'amour de ma vie. Niaiserie superflue, voilà ce qu'était notre couple des plus dérisoire et surprenant.

Ses yeux se décrochèrent des miens et se plongèrent sur l'horizon encore une fois, la mer vint caressait nos pieds, la barceloneta était calme, il n'y avait plus grand monde venant voir le magnifique couché de soleil éblouissant nos corps et nos esprit. J'essayais encore de résoudre l'énigme qu'était Adela, elle était aussi compliqué qu'un rubiscube, elle était un appel a l'amour, un hymne à l'ivresse, un hymne à la joie, à la passion, à l'exaltation des sens. Je la remercirais toute ma vie d'avoir rendu ma vie meilleure.

Le soleil déclinait, les couleurs orangées, rougeâtre, et même rosées m'obnubilaient, je trouvais tout ce que je voyais magnifique. Les reflets de sa chevelure s'encrèrent dans mon esprit, ses yeux marrons brillaient sous la lumière du soleil, et sa bouche s'entrouvit devant le spectacle. Je la rapprochais de moi et sans rien ne dire je tournais sa tête vers moi et l'embrassais. Les derniers rayons du soleil disparaissant à l'horizon, nous plongeant dans le noir le plus complet, sous les étoiles bienveillantes.


❝Et si le bonheur était irréversible, j'aurai tout essayé pour me souvenir de ça, comme pour se souvenir d'un rêve, l'amour entre deux âmes tue les cœurs et les âmes tard le soir, au clair de lune. Larmes et chagrin remplacé par sourire et passion, comme si on découvrait enfin la triste réalité d'un cœur en peine.❞

triste réalité d'un cœur en peine | SAÚL NÍGUEZ ✓Where stories live. Discover now