chapitre vingt.

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SAÚL ÑÍGUEZ ESCLAPEZ.
paris, 24-25 décembre.
"En ouvrant mon paquet, j'étais stressé; j'avais peur qu'elle refuse."

La soirée s'était bien passée, j'avais réussi à payer le restaurant avec Adela qui voulait absolument payer elle aussi. On rentrait à l'hôtel, se tenant la main, nos doigts entrelacés ensembles. Nous avions fait un détour par la tour Eiffel, j'observais la Seine avec elle, passant un bras au-dessus de ses épaules, j'aimais notre proximité, elle venait de rapprocher son corps contre le mien, et là encore une douce chaleur m'envahit. Adela était une boule de chaleur naturelle. Je passais mes deux bras autour d'elle et la retournais vers moi. Sans rien attendre je l'embrassais. Elle m'embrassait en retour, faisant voltiger les papillons de l'amour dans mon ventre. J'aimais cette sensation parce que j'aimais la belle franco-espagnole. Nous rentrâmes dans notre chambre d'hôtel, minuit était dans moins de trois heures alors je sortis les deux petits paquets que j'avais prévu. J'espérais de tout mon cœur que cela lui plaise. Mais en retournant dans la chambre elle avait disparue. Elle semblait heureuse, son sourire était rayonnant mais elle était partie je ne comprenais defitivement rien. Elle avait tellement fait de progrès, il y a un mois, l'ombre d'un sourire ne franchissait pas son visage, ses yeux étaient triste alors que maintenant une lueur d'espoir et de joie avait pris possession de son regard brun et voilà que tout volait en éclat. Je fixais la porte depuis trop longtemps pour que ce soit normal, mais je ne pouvais m'en empêcher. J'attendais qu'elle rentre. Elle entrait deux heures plus tard, gelée et en sanglot, elle se blottit dans mes bras et comme notre première rencontre on s'embrassait.

L'horloge sonnait minuit, je lui embrassais le sommet du crâne et tendis la main pour attraper mon cadeau pour elle. Je vis son regard s'illuminer. Elle prit délicatement le paquet et l'ouvrit en déchirant le papier. Je la regardais ouvrir les yeux et me regardait d'un air incrédule.

"Putain mais ça a du te coûter une blinde !"

"Tu plaisante j'espère."

Elle m'embrassait pour me faire taire et me remerciait encore et encore. Je passais la chaîne autour de son cou et puis, je pus admirait ma belle la portant. Elle était gravée de la date de naissance de son père. Je savais que son décès l'avait peiné même presque tué. Elle avait les larmes aux yeux puis elle prit le tee-shirt au fond de la boîte. Un maillot de l'Atlético de Madrid floqué à mon nom. C'était celui du match précédent ou j'avais marqué un doublé.

"T'es extraordinaire."

Elle me tendit son cadeau, je l'ouvris sans plus attendre. Quand je découvris les deux gourmettes à nos noms je ne pus m'empêcher d'ouvrir la bouche stupéfait. Je n'avais pas de mots, elles étaient magnifiques. Je la pris dans mes bras pour la remerciait. Et lui glissait à l'oreille qu'il restait un cadeau.

"Ouvre-le."

Elle ouvrit mon cadeau, ou dedans un jeu de clé se trouvait. Elle laissait couler ses larmes et lu la petite lettre qui accompagnait le tout. Elle pleurait de plus belle.

"Oui, je veux emménager avec toi Saúl. Je t'aime."

triste réalité d'un cœur en peine | SAÚL NÍGUEZ ✓Where stories live. Discover now