𝓓𝓲𝓮 𝓸𝓻 𝓦𝓪𝓲𝓽 (Terminé)

Chapitre 2

En plein centre ville de San Francisco, dans une chambre d'un appartement, se situait un homme. Le voilà qui fixait depuis une bonne vingtaines de minutes le plafond de celle-ci, le regard complètement dans le vide. Sa mâchoire était fièrement contractée et ses poings refermés sur eux-mêmes. Les pensées de cet américain divaguaient sur l'état critique d'une être qui lui était chère.

Sa mère.

Il y a quelques heures, l'homme reçut un appel de l'hôpital. Ceux-ci désirait débrancher sa génitrice pour la énième fois, considérant qu'il ni avait plus aucuns espoirs quant à un futur réveil de sa part. La pauvre femme était un cas sans issue, condamnée à mourir. L'espoir de la voir ouvrir les yeux ou ne serait-ce que montrer un seul signe de vie avait disparu il y a bien longtemps.

Fire sentait la colère monter en lui, ne supportant aucunement que ces personnes désirent tuer sa mère. Pour lui, il y aurait toujours un fin espoir. Jamais il ne l'abandonnerait comme un lâche.  Même après ces quatre ans de coma, il ne la laisserait point tomber. Pour rien au monde.

Sa mère, la seule personnes qui comptait pour lui, périt dans un accident de voiture. Celle-ci fût renversée par un chauffard au nom de Clark Burn fils de l'égérie Érick Burn. Cet idiot l'avait percuté de plein fouet, ne daignant s'arrêter à l'impacte de sa caisse contre sa mère. Ce malfrat continua simplement son chemin, laissant le corps inerte de sa victime derrière lui.

Lorsque Fire eut appris l'identité du tueur de sa mère, il se promit de tuer ce connard d'une mort lente. Il souffrirait alors lentement, agonisant face à sa joie de l'observer aussi lâche. Puis en suivrait le même sort pour toute sa fichue famille... Cette famille qui s'avérait être un ennemi à son gang, les Corsteth.

Les Starforth et son groupe formaient par le passé un seul grand gang. Il était le plus craint de tout San-Francisco mais, une dispute éclata être les deux familles, ce qui dispatcha les Rothchild. Les Burn et les Dark ne pouvaient plus se supporter, se disputant des territoires. Nombreux étaient les conflits qui éclataient entre les deux familles.

Fire soupira avant de se redresser de son lit. Il enfila un boxer et un jogging mais le prit pas le soins d'enfiler autre chose, éprit d'une flemme monumental. Cela ne servait à rien de se vêtir alors même qu'il était seul chez-lui, de plus, il faisait une chaleur écrasante dans son logement.

Le baron quitta sa couche pour se diriger vers sa cuisine. Il s'y préparait ensuite un café qu'il fit réchauffer au micro-onde. Son téléphone se mit à sonner. Un grognement quitta la barrière de ses lèvres lorsque ses yeux coururent sur son horloge. Au vu des dix heure du matin, le chef devina bien assez vite son interlocuteur. Il ni avait aucun doute, il s'agissait de Foster, un bon ami.

Fire décrocha, non sans soupirer de lassitude.

"J'espère que tu as une bonne raison pour m'appeler aussi tôt.