Chapitre 8

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Lorsque Fire n'était qu'un enfant, on commençait déjà à lui enseigner l'art du combat

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Lorsque Fire n'était qu'un enfant, on commençait déjà à lui enseigner l'art du combat. Sa scolarité en public ne se fit que jusqu'à la fin de son collège. Après ce temps, il ne passait plus que ces journées à suivre un entraînement plus intensif que ce qu'il vivait des ses six ans. Au fil du temps, il avait acquéri de nombreuses compétences : manier des armes et tirer avec elles, se battre avec tout type d'objets, se défendre au corps à corps, résister à la douleur, parler de nombreuses langue et être apte à reprendre le flambeau familial.

Son père était le chef de son gang actuel avant qu'il ne se fasse assassiner. Il lui avait apprit tout ce qu'un futur chef devait savoir pour diriger son entreprise.

À ses douze ans, son géniteur lui avait ordonner de tuer une prostituée. Il eut le malheur d'hésiter. Il l'avait tout de même fait pour ne pas que son père s'énerve. Malheureusement, ce jour, il eut une hésitation qui n'échappa au regard de son paternel. Cet acte lui coûta cher. Fire se retrouva enfermé dans une boîte, dans le noir, sans boire ni manger, pendant plusieurs jours. Le géniteur le menaçait d'y retourner, et cela plus longtemps, au prochain écart de sa part.

Et cette menace ne fut pas faite dans l'air...

Si le jeune homme agissait de la mauvaise manière à ses yeux, que cela ne lui plaisait guère, il l'y enfermait. Si il avait le malheur de discuter ses ordres, il l'y enfermait. Cela dura près de huit ans avant que Fire ne devienne celui qu'il était maintenant, c'est à dire un homme sans pitié, sans remords, violent, cruel, froid, qui sème la terreur...

L'américain hérita un peu du caractère de son père même si cela ne possédait pas que des avantages. Il s'emportait pour tout et n'importe quoi. Une chose assez embêtante pour les autres mais une véritable indifférence pour l'homme qui s'en fichait complétement.

Fire était un homme sans pitié d'ordinaire mais si il y avait une chose qu'i ne faisait pas, ou du moins très rarement, était de mettre la main sur une femme ou un enfant. Cela ne se produisait que lors de circonstances spécifiques. Son frère frappait sa mère, ce qui le poussa à se limiter dans ses actions envers les femmes.

Un jour, quand il devait avoir la majorité, son père lui ordonna de tuer une femme et ses filles. Celles-ci composaient la famille d'un traître. A l'époque, Fire refusa catégoriquement de faire ce que son paternel désirait de lui, donner la mort à ces âmes innocentes ne lui plaisait guère. Par la suite, son père les tua de mécontentement, épris d'une sombre colère, il s'en prit à son enfant devant tous ses hommes, me battant presque à mort.

Même si il était son père, Fire ne l'aimait pas.

Tous ces souvenirs refaisaient surfaces à certains moments de sa vie, cela en fut le cac lorsqu'il rencontra le regard rageux de cette femme fatale. Son apparence d'ange pourrait tromper n'importe que qui. Elle était très trompeuse, dissimulant un caractère fort et bien trempé. Au point que cette femme ait le cran de lui cracher au visage.

Avec elle, Fire ressentit une vive envi de la tuer mais se retint du mieux qu'il le put. L'homme prit la décision de partir afin de ne pas commettre l'irréparable. Il envoya l'un de ses hommes dans l'espoir qu'il l'a fasse parler, à sa place.  Au fond, elle intriguait le gangster, plus qu'il ne pourrait se l'avouer.

Un bruit à la porte du bureau de Fire le sortit de ses pensées. Quelqu'un venait d'y frapper.

— Oui, lâcha-t-il.

Ronan entra précipitamment dans la pièce.

— On a un problème, commença-t-il éssouflé.

— Que se passe-t-il ?

— Les prisonniers se sont enfuit avec ma voiture, fit-il précipitamment.

il venait de parler à une telle vitesse que Fire ne comprit aucuns mots. Cela eut le don de l'agacer plus qu'autre chose. Il se passa une main dans les cheveux, soupirant de lassitude voire un peu de frustration.

— Parle moins vite Ronan ! Je ne comprends rien à ce que tu dis, râla-t-il.

— Mais on a pas le temps. Ils vont prendre de l'avance ... Ils se sont enfuits !

— Mais qui putain ? Beugla le chef à bout de patience.

— Les prisonniers se sont enfuit avec ma caisse.

— Quoi ? C'est une blague j'espère !?

— Non... Ils se sont enfuit avec...

— Je l'ai compris à force, le coupa durement Fire. Comment ont-ils fait ?

— La prisonnière a tué Colton puis s'est dirigée vers la cellule de son pote pour le libérer... Elle a trafiqué ma Porsche pour s'enfuir avec.

Fire se passa une main dans les cheveux, sentant la colère rongeait ses veines. Cette fois-ci, il désirait réellement tuer cette femme sortie de nulle part. Il ne s'arrêterait pas.

— Comment a-t-elle pu passer la barrière ? Finit-il par demander.

 Elle l'a défoncée avec ma voiture.

— Mes hommes n'étaient pas à la barrière ?

— Si...

— Et bien pourquoi ils ne l'ont pas arrêté ?

— Ils ont cru que c'était moi dans la voiture au début, et au moment où ils se sont rendus compte que ce n'était pas moi, ils ont été obligé de se rabattre sur le côté pour ne pas être écrasés par cette folle...

— Amène les moi.

— Fire, ils ont...

— Amène les moi. Ils ont laissé des prisonniers s'échapper. Ils vont le payer de leur vie. Alors amène les moi avant que ce ne soit toi que je tue Ronan.

Ronan ne discuta pas les ordres de son patron et sorta de son bureau. Conscient que Fire ferait tout pout faire la peau à cette femme.

La guerre était déclarée.

𝓓𝓲𝓮 𝓸𝓻 𝓦𝓪𝓲𝓽 (Terminé)Where stories live. Discover now