Chapitre 29

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Fire se précipita avec hâte vers sa Audi R8, monta rapidement dedans, et démarra en trombe. Il devait se rendre à l'hôpital au plus vite.

À la lecture du message, la fureur s'empara immédiatement de lui. Comment avaient-ils pu faire une chose pareille, et sans son accord en plus ! Il devait arriver à temps avant qu'ils ne le fassent.Roulant comme un chauffard, il atteignit l'hôpital en huit minutes. Sans prendre la peine de se garer correctement, il arrêta sa voiture et en sortit rapidement.

Il pénétra dans l'hôpital d'un pas décidé.

- OÙ EST-ELLE ? s'exclama-t-il furieux.

Dès que la secrétaire le vit, son visage devint pâle. Elle déglutit.

- Mon... Monsieur Dark...

- OÙ. EST. ELLE ?

- Dans... Dans sa chambre, monsieur, avec des docteurs, fit-elle en baissant la tête.Sans plus attendre, il marcha d'un pas bourru vers la chambre de sa mère.

Il jura de faire exploser cet hôpital s'ils la débranchaient sans son accord !

Arrivé devant la porte, il l'ouvrit brutalement. La porte claqua contre le mur dans un fracas assourdissant, faisant sursauter les médecins.

- Monsieur Dark... Que... que faites-vous là ? demanda le docteur Simone.

- Étant donné que vous voulez débrancher ma mère, il me devait de venir vous rappeler à qui vous avez affaire. Vous n'avez en aucun cas le droit de décider de telles choses ! Et surtout quand il s'agit de ma parente ! siffla-t-il.

Le docteur avala difficilement sa salive.

- Monsieur, votre mère est là depuis un bon moment... Elle ne nous montre aucun signe positif... Je suis désolée, mais nous ne pouvons garder... Un patient qui ne se rétablit pas. Nous manquons de place, et nous devons récupérer la chambre de Silvia pour un prisonnier. Alors, veuillez sortir de cette chambre. Nous allons débrancher votre... Argh.

Le docteur ne put finir sa phrase. Fire l'attrapa par le cou et le plaqua brutalement contre le mur, sous les cris de son infirmière.

- Écoutez-moi bien, je suis Fire Dark, chef de la mafia américaine. Je vais vous tuer pour avoir voulu la débrancher ! Mettez-vous ça dans le crâne : VOUS NE TOUCHEREZ ET NE DÉBRANCHEREZ PAS MA MÈRE !

Le docteur devint rouge par manque de souffle.

- Est-ce bien clair ?! dit-il en resserrant sa poigne sur son cou.

- O... essaya-t-il.

Il le regarda, voyant l'homme commencer à fermer les yeux.

- RÉPONDEZ-MOI !

L'homme ferma encore plus les yeux.

- Fire, lâche-le ! dit une voix féminine venant de derrière lui.

Il ne lâcha pas pour autant, au contraire, il resserra davantage sa poigne. L'homme commença à suffoquer sous ses mains.

Qu'il crève !

Des mains se posèrent sur ses épaules et le projetèrent en arrière. Il lâcha prise. Simone tomba au sol, presque inconscient. Il allait retourner vers lui pour le tuer, mais des bras l'encerclèrent la taille. Une odeur de vanille titilla ses narines.

Black...

- Dégagez le médecin de cette chambre. Dégagez tous de suite ! ordonna-t-elle à l'interne.L'interne ne se fit pas prier et quitta la pièce avec le docteur.

Putain, non ! Non, il ne devait pas partir.

Il voulut avancer pour aller tuer cet homme, mais les bras de Black se resserrèrent sur sa taille.

- Toi, tu restes là et tu te calmes, dit-elle fermement.

- Non ! Lâche-moi ! Je vais le butter !

Black le lâcha et se plaça devant lui. Elle croisa les bras.

- Non, tu restes ici.

Il s'avança vers la porte, mais de nouveau, elle lui barra la route.

- J'ai dit non, fit-elle.

Il serra les dents.

- Laisse-moi passer.

- Non, tu ne passeras pas, fit-elle fermement.

- Tu ne...

Elle le coupa en posant ses lèvres sur les siennes avec rage. Leurs lèvres se retrouvèrent de nouveau et dansèrent ensemble avec fureur.

Son corps se détendit instantanément, sa rage baissa, et il se laissa emporter par ce baiser.Il l'attrapa par la taille, la rapprochant davantage de lui. Il se fichait du regard des autres dans le couloir. Il avait besoin de se calmer, de faire l'amour, il avait besoin d'elle.

Il la poussa et ouvrit une porte avec écrit "cuisine". Dans un hôpital, il y avait des cuisines à chaque étage. Là, ça tombait bien, personne n'était là.

Il verrouilla la porte tout en dévorant les lèvres de Black. Il la porta par les fesses, et elle enroula ses jambes autour de sa taille. Il la plaqua contre le mur et lui enleva son sweat puis son maillot. Il l'embrassa au cou et glissa ses mains derrière son dos pour dégrafer son soutien-gorge. Il le lui enleva et prit l'un de ses seins à pleine bouche. Elle posa ses mains sur sa tête, l'incitant à continuer.

Il la lâcha pour lui enlever ses chaussures puis son jean. Elle posa ses pieds au sol pour l'aider à aller plus vite. Une fois qu'il lui eut enlevé ses habits, elle inversa les rôles et le plaqua contre le mur en l'embrassant.

Pour sa part, il n'avait plus que son boxer, alors que Black n'avait que son string rouge. Sans plus attendre, il lui arracha sa culotte et enleva son caleçon. Il l'attrapa par la taille, elle enroula ses jambes autour des siennes. Il l'embrassa en la pénétrant d'un coup. Il la plaqua contre le mur et commença à faire des va-et-vient rapides.

À chacun de ses mouvements de bassin, il s'enfonça un peu plus en elle. Son sexe se resserra autour de son organe, augmentant son désir. Il accéléra encore plus en poussant des grognements à chacun de ses mouvements.

Black jouit bruyamment, ils devaient certainement les entendre, mais il s'en fichait. Black commença à donner des mouvements contraires aux siens, ce qui fit grossir son désir. Il accéléra encore plus et devint plus brutal. L'orgasme finit par arriver.

Il lui donna un dernier coup de rein avant de se défaire de son sexe. Il était en sueur, cala son front contre le sien, et posa ses mains sur ses joues.

- Merci..., dit-il doucement.

Black sourit et l'embrassa de nouveau. Leurs lèvres étaient encore collées l'une à l'autre. Il posa une de ses mains sur le mur en continuant de l'embrasser. Le baiser qui était doux au départ devint plus effréné.

Il la porta de nouveau et la posa sur le plan de travail de la mini-cuisine. Il l'allongea et la pénétra encore, ses mouvements étaient lents cette fois-ci. Au fur et à mesure, il accéléra la cadence.

Il était décidément accro au sexe... Surtout avec elle.

𝓓𝓲𝓮 𝓸𝓻 𝓦𝓪𝓲𝓽 (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant