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Chapitre 27 : Douce nuit

    Le ténébreux se déshabilla sans gêne devant l'adolescent qui lui, regardait partout, ailleurs. Clint garda son caleçon avant d'avancer lentement vers le deuxième brun qui n'osait pas faire grand chose.

    — Où est passé le comédien ?

Hisae baissa le regard instantanément, l'air plutôt triste. Puis il releva finalement la tête avec un regard indifférent. Cependant, ses yeux whiskys s'accrochèrent au tatouage sur les côtes de Clint. Il était sur la longueur, le loup était dessiné de façon géométrique avec une branche en plus, il courait. Il se reprit finalement en prenant la parole.

    — Tu penses peut-être que je suis pas bon comédien et que je ferais pas carrière mais moi je vais tout faire pour marcher dans la carrière artistique. Des gens comme toi y'en a plein, ils jugent et caractérisent ce genre de métier. La toile au-dessus de ton lit, c'est moi qui l'ai peinte. J'ai des talents artistiques que je compte exploiter, un jour...

Clint se tourna vers la peinture qui représentait un visage féminin, à la peinture noire, on distinguait les traits du visage, les yeux, la bouche colorée de rouge. Des ombres apparaissaient de part et d'autre, et le tableau était ensuite parsemée de tache de couleur. Il n'y avait aucun doute, le tableau était purement magnifique. Le plus vieux se tourna vers l'adolescent qui resta fixé sur sa propre peinture.

    — Cette femme est ma mère. Elle m'a servi de modèle plus d'une fois.

Plus le ténébreux y pensait plus il devait admettre qu'Hisae avait raison. Ils avaient des talents d'artistes, d'un côté la guitare, de l'autre la peinture. Ses yeux gris orageux étaient accrochés à cette œuvre qu'il trouvait belle, plus que ses dessins fait aux crayons.

    — Ce que je trouve bien dans les carrières artistiques, c'est que tu peux t'affirmer, prendre confiance en toi et perdre en timidité. C'est ce qu'il te faut.

Le deuxième brun fronça les sourcils en croisant les bras, ne voulant pas admettre que Clint avait raison sur toute la ligne. Il enleva ses chaussures et son pull, puis se mis sous la couette sans un regard envers son partenaire de lit. C'était vrai qu'il se vexait vite, mais que voulez-vous ? Chaque personne était unique. Il entendit des bruits de couette et le matelas s'affaisser sous un poids humain.

    — T'es vexé ? Pourtant, tu sais que j'ai raison.

    — Tais-toi Clint, je travaille sur moi d'accord ? C'est juste... pas facile.

Le grand brun acquiesça puis observa le deuxième brun qui était parfaitement habillé. Il s'approcha un peu plus et tenta de détendre un peu l'atmosphère électrique.

    — T'y arriveras t'en fais pas. En attendant, enlève ce surplus de vêtement avant que je le fasse.

Hisae se retourna vers son interlocuteur, les sourcils froncés.