-Chapitre 10-

245 43 43
                                    

Nous voilà dans la voiture de Jéjé en filant tout droit pour Toulouse. Il était à peine 9 heures du matin. J'étais stressée parce que Jéjé m'avait dit à quel point ses parents étaient strictes. Je ne voulais pas qu'ils me rabaissent ou qu'ils ne me reçoivent pas chez eux. Jéjé qui avait remarqué mon malaise, avait ouvert l'audio de sa voiture et avait choisi un playlist composé de musique d'Ed Sheeran parce qu'il savait à quel point j'aimais ce chanteur.

On était arrivé à Toulouse vers les 15 heures car on avait fait plusieurs arrêts. De loin, Jéjé m'avait montré leur domaine. C'était vaste! Et dire que j'avais grandi dans une location d'une pièce avec ma mère! Même arrivé dans le domaine, il continuait à rouler jusqu'à ce qu'on arrive devant le magnifique villa.

J'étais stupéfaite. Je ne savais pas que ses parents étaient si riches que ça. Le pire, lorsqu'il me parlait de leur maison à la campagne, j'avais imaginé un petit espace avec un petit ranch au milieu.

En descendant de la voiture, il y avait un monsieur de la quarantaine, bien vêtu, qui était venu nous accueillir. Il avait même ouvert ma portière. J'étais un peu gênée mais, j'avais gardé mon calme parce que j'étais avant tout une femme d'affaire. Je devais m'habituer à ce genre de situation parce que ça allait faire parti de mon quotidien.

Le monsieur: Bonsoir madame. Bienvenue chez nous. Disait-il en souriant après avoir ouvert ma portière.

Moi: Bonsoir monsieur. Merci.

Jéjé était descendu de la voiture et avait ouvert le coffre pour récupérer nos bagages.

Le monsieur: Bonsoir Mr Jéthro. Puis-je prendre vos bagages?

Jéjé: Bien sûr Carlos. Prends ces deux valises. Je monte l'autre.

Carlos: Pas de problème monsieur.

J'avais fait un petit clin d'oeil amusant à Jéjé qui m'avait remis un petit sourire au coin des lèvres. Il avait une malle dans sa main gauche et il m'avait tendu l'autre main que je n'avais pas refusé et, on avait suivi le monsieur. En arrivant devant la porte d'entrée, une belle dame avec un teint clair, de la cinquantaine nous attendait en souriant.

La dame: Jéthro mon fils, comme tu m'as manqué! Disait-elle en lui ouvrant ses bras

Jéjé: Mère! Répondit-il en se jetant dans les bras de sa maman.

Mme Marthe: Il ne manquait plus que toi. Les autres sont arrivés ce matin.

Jéjé: La famille au complet. Disait-il en souriant

Mme Marthe: Oh oui! Tu ne me présentes pas ta compagne?
Jéjé: Bien sûr mère! Je te présente Samantha.

Mme Marthe: Enchantée Samantha. Exclama-t-elle en me faisant la bise.

Moi: Enchantée Mme Marthe. Jéthro m'a beaucoup parlé de vous.

Mme Marthe: Qu'est-ce qu'il a dit à mon sujet?

Moi: Que de bonnes choses! Répondis-je en souriant

Mme Marthe: Je l'espère. Bon, rentrons maintenant. Bienvenue chez nous Samantha! Je suis contente de t'avoir parmis nous

Moi: Merci Mme Marthe.

Mme Marthe: Je laisse Carlos vous conduire dans votre chambre. On se retrouvera dans un quart d'heure dans le petit jardin.

Jéjé: D'accord mère.

J'avais échappé au pire. Mme Marthe paraissait gentille. Carlos nous avait conduit dans une grande chambre à l'étage. Apparemment, on n'avait préparé qu'une seule chambre pour nous deux.

QU'AI-JE FAIT À CUPIDON?  [Terminé  Et En Réécriture]Where stories live. Discover now