-Chapitre 27-

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Je m'étais réveillée tard dans la journée parce que j'avais grand besoin de me reposer. Après ma routine, je contactai le directeur de mon ancienne faculté qui me donna le contact de quelques avocats. Après l'élaboration d'un plan d'attaque, je décidai de les appeler les uns après les autres et au final, je concluai avec le Maître Jean-Jacques et, pris rendez-vous avec lui pour la semaine d'après.

Vers les 14 heures, je reçus un appel de Jéjé. J'étais contente parce que je savais que Johanne allait faire pression sur lui. Sans attendre une sonnerie de plus, je décrochai mon téléphone.

Moi: Allô Jéjé.

Jéjé: Johanne m'a dit que tu as besoin de moi. Tu veux quoi?

Moi: Je vais bien Dieu merci. Ton enfant aussi.

Jéjé: C'était tout? Tu es satisfait?

Moi: Tu es encore fâché contre moi? Quand vas-tu enfin oublier cette mésentente?

Jéjé: Qui t'a dit que je cherche à l'oublier?

Moi: Tu ne vas pas me faire la gueule toute ta vie, bon sang!

Jéjé: Tu as fini? Je peux raccrocher maintenant?

Moi: Tu te comportes comme un vrai bébé dès fois? Tu sais bien que lorsqu'une femme est enceinte, les hormones leur jouent des tours. J'agissais sous pulsion. Je ne peux pas me contrôler des fois. Je m'excuse ok!

Jéjé: Aurevoir Samantha.

Moi: Attends s'il-te-plaît!

Jéjé: ...

Moi: J'ai découvert la vérité et j'ai grandement besoin de ton aide.

Jéjé: Quelle vérité?

Moi: Parrain Gilbert est en fait mon père. Il avait violé ma mère et lui avait fait des menaces. C'est pour cette raison qu'elle a caché la vérité. Elle avait trop peur de lui. Je veux qu'il paie pour tout. Le pire, il voulait te faire porter le chapeau. Je le déteste plus que tout.

Jéjé: Je suis désolée pour Mimi.

Moi: Tu vas m'aider oui ou non?

Jéjé: Pourquoi tu n'essaies pas d'oublier cette histoire. Ta mère avait une bonne raison de te cacher la vérité. Elle m'avait tout dit à l'hôpital. Je ne veux pas me mêler de tes affaires familiales car mes derniers souvenirs avec ta famille sont horribles. En plus, je suis passé à autre chose. Tu devrais essayer de faire pareil.

Moi: Josiane disait vrai alors! Vous êtes vraiment ensemble maintenant?

Jéjé: De quoi est-ce que tu parles?

Moi: Je t'ai appelé hier soir et c'est elle qui m'a répondu. Elle m'a dit que tu étais sous la douche et qu'elle t'attendais sur notre lit.

Jéjé: Je ne vais pas opiner la dessus. Ce que tu crois penser ne m'intéresse plus. Si tu me connaissais vraiment, tu aurais peser tes mots et les analyser avant de me les balancer en plein visage. Aurevoir Sam.

Moi: Jéjé.

Il m'avait raccroché au nez. Je sentis soudainement des larmes qui coulaient le long de mes joues. Je venais d'implanter un couteau dans la plaie. Je me retrouvais toute seule. Ma mère ne voulait plus que je parle de mon parrain et de mon plan, Jéjé ne voulait pas m'aider et je ne pouvais rien dire à mes amies. Perdant toute espoir, je décidai de rentrer en France pour terminer mes études et si Dieu le voulait, il allait rendre justice à ma mère et à moi. Après avoir pris ma décision, j'appellai le Maître Jean-Jacques pour annuler notre rendez-vous.

Le voyage fut très long. J'avais demandé à Tina de passer me prendre à l'aéroport. Avec les filles à qui je n'avais pas tout dit, on avait décidé de prendre un appartement pour nous quatre tout près de la fac. Comme Jéjé avait tourné la page, j'avais décidé de ne plus l'interrompre dans sa nouvelle vie. J'avais tellement honte de le revoir que je n'avais même pas été dans son appartement pour chercher mes affaires. Aïcha et Tina s'en étaient chargé à ma place. Pour le boulot dans son entreprise, j'avais démissionné et, une autre entreprise qui avait besoin de stagiaire m'avait embauché. Comme Jéjé n'avait rien dit à sa famille concernant notre séparation définitive, j'avais fait de même malgré les tas de questions.

À la dernière semaine du mois de Juillet, j'avais rendez-vous avec mon gynécologue pour une sonographie. J'avais déjà quatre mois et je sentais déjà le bébé qui bougeait dans mon ventre. On allait enfin connaître son sexe. J'avais prévenu Jéjé et, il tenait à être présent. J'allais enfin le revoir. Pourtant je ne voulais plus lui parler pour ne plus dire de sottises. C'était à mon tour de rentrer dans la salle de sonographie lorsqu'il fit son apparition. Je lui fis un petit sourire qu'il me rendit sans rien ajouter. Au final, on allait avoir un petit garçon. Il me prit dans ses bras pendant un court moment pour me montrer sa joie après, il s'excusa comme s'il avait fait une gaffe. Je n'ajoutai rien pour ne pas le mettre mal à l'aise. Je lui souris tout simplement. Avant de laisser la salle, je demandai au médecin de me prendre un rendez-vous avec un psychologue parce que je ne voulais pas que mes problèmes familiaux et sentimentaux affectassent mon petit garçon.

Mon accouchement était prévu pour le 30 décembre. Mes conversations avec Jéjé tournaient toujours autour du petit. Comme on n'était pas marié, il n'y avait pas d'histoire de "Qui aura la garde?". On avait décidé que j'élevasse notre enfant. Comme je devais terminer mon master dans l'année qui allait suivre, Jéjé m'avait proposé de payer un nounou pour lui. Il voulait aussi choisir son prénom. Toujours sous l'effet des hormones, je lui fis savoir que c'était moi qui allais donner ma vie en mettant notre fils au monde et que cette honneur me revenait. Au final, j'acquiescai pour éviter de l'énerver encore plus.

Les mois étaient vite passés. On était déjà en octobre. J'avais repris les cours et, je commençais à apprécier ma nouvelle vie. Jéjé me manquait mais, j'avais appris à vivre sans lui. De plus, le petit garçon que je portais me remplissait de bonheur et mon nouveau boulot me comblait. Tout le monde était au petit soin pour moi.

Ma mère m'avait fait savoir que mon parrain lui avait demandé de mes nouvelles. Mes idées de vengeance étaient toujours présentes mais, pour mon fils, je les avaient laissé de côté pour un moment. Pour ne pas réveiller des soupçons, j'appellai parrain Gilbert pour lui dire que j'allais bien ainsi que le bébé et que j'avais rompu avec Jéjé. Il m'avait fait savoir que c'était pour le mieux parce que je ne pouvais pas me marier avec mon père et que je devrais à tout prix laisser l'enfant à l'orphelinat. Avec un rire sinistre et hypocrite, je lui répondis qu'il avait lu dans mes pensées avant de prendre congé de lui.

Je savais que tout le monde me calomniait à cause de mon histoire en Haïti. Tout le monde chantait les mésaventures de la fille qui était tombée enceinte de son père et qui allait l'épouser sans connaître leurs liens. Tout le monde appelait mon enfant "El diablo" qui signifiait le fruit du péché. Je savais que c'était des ragots lancés au départ par tante Christie pour blesser ma mère. Elle l'avait dit à quelqu'un qui l'avait dit à quelqu'un d'autre jusqu'à ce que cette histoire fisse le tour du monde. Je savais que la vérité allait éclater un grand jour parce que j'allais tout fait pour. Ma plus grande joie serait de voir la tête qu'elle ferait ce jour-là parce que comme on le dit bien: Qui sème le vent, récolte la tempête".

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Questions: Dois je continuer le roman où cette fin vous va?
Si oui, Vous attendez quoi de la suite?

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