-Chapitre 13-

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<<Pourquoi avait-il ramener son traître de fils avec lui? >>

Rien n'allait plus. Je ne savais plus dans quoi je m'étais fourrée. Je n'avais plus envie de voir la tronche de Jéjé, cet hypocrite. Le pire, il me fixait comme si j'étais une fugitive. La seule chose que j'avais envie de faire c'était de lui mettre mon poing dans la gueule. Mais, il n'en vallait pas la peine. Il me restait encore mon désir de réussir dans la vie. Je n'allais pas laisser une si petite histoire prendre le dessus.

Mr Gérard: Je ne veux pas ce genre de comportement sous mon toit. Réglez vos problèmes comme des grands. Vous n'êtes plus des bébés. Et toi fiston, (disait-il en se tournant vers Jéjé) comporte toi comme un homme. Je ne t'ai pas élevé pour blesser les femmes. Un bon gentleman prend soin de sa femme, l'aime comme sa mère et la protège comme sa fille. Ressaisis toi ok!

Jéjé: Ok père!

Mr Gérard: Je vous laisse entre jeune. Je vais retrouver ma femme.

Jéjé: Merci Père.

Pendant qu'il s'éloignait de nous, je ne cessais pas de le regarder. Il m'avait bien eu. Et moi qui voulais partir sans que ce *** ne le sache. Hum!

On était resté là sans rien dire. Il n'arrêtait pas de me regarder et moi, j'avais les yeux fixés sur la porte de sortie. Au bout de quelques minutes, je n'en pouvais plus. J'avais mal aux pieds et, je ne pouvais plus supporter son regard. Je me dirigeai donc d'un pas décidé vers la porte de sortie. Brusquement, il attrapa ma main et me ramena vers lui.

Jéjé: Ne pars pas stp!

Moi: Je n'ai aucune raison de rester ici.

Jéjé: Et si je te disais que je t'aimais, tu partirais malgré tout?

Moi: J'ai bien peur que tu ne connaisses pas la définition du mot "aimer".

Jéjé: Je sais que j'ai été idiot Sam mais, qui est parfait? Je t'ai blessé je sais mais, donne moi une chance pour me rattraper.

Moi: Je crois que tu ne sais pas ce que tu veux réellement Jéthro. Tu m'as fait croire que tes parents étaient très strictes, ce qui est totalement faux. Tu m'as menti sur ton histoire avec l'autre. J'ai perdu toute confiance en toi. Je ne crois plus en tes paroles. Lorsqu'on joue avec les sentiments des autres, c'est la pire des bêtises. (Ajoutai-je en me dirigeant vers la porte)

Jéjé: Sam! Reste s'il-te plaît. (Reprit-il en me suppliant). Si tu ne veux pas rester pour moi, fais le pour ma mère. Elle t'aime bien, tu sais. De plus, tout le monde ici t'apprécie. Tu as pensé à Peter? Si tu t'en vas sans rien dire, tu n'imagines pas le vide que tu vas laisser.

Moi: Ne joue pas sur ce terrain avec moi Jéjé.

Jéjé: Je vais demander à Carlos de te préparer une autre chambre. On va déjeuner à treize heures. Tâche d'être à l'heure. (Disait-il tout en s'éloignant)

Moi: Jéthro reviens! (Criais-je) Jéjé!

J'étais condamnée à rester dans ce maudit villa. J'avais 21 ans et je n'avais pas encore de voiture. Si j'en avais une, je serais déjà bien loin.

Carlos m'avait préparé une autre chambre qui était face à celle de Jéjé. Je m'étais demandée s'il n'avait pas fait exprès. Tout le monde dans ce villa était contre moi. Il était à peine midi et, je devais me préparer pour le déjeuner. J'avais choisi au final un mini robe grise, une paire de bottines en cuir et des accessoires discrètes. Après, j'étais sur le point de descendre retrouver les autres à la salle-à-manger lorsque je reçus un appel collectif Whatsapp des filles:

QU'AI-JE FAIT À CUPIDON?  [Terminé  Et En Réécriture]Where stories live. Discover now