- Chapitre 21 -

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Mon parrain et ma tante avaient un argument solide. Comme ma maman était restée muette, je ne savais plus quoi penser? Et si Jéjé était vraiment mon père?

Bref, je n'allais pas trop y penser. J'aimais trop Jéjé pour déclarer forfait si rapidement. De plus, il avait nié cette histoire. Je lui faisais entièrement confiance. Ma tante et mon parrain avaient beau me prouver qu'ils avaient raison mais, je préférais espérer encore un peu.

Moi: Comment est-ce qu'elle va docteur? Dis-je au médecin qui s'était chargé de ma maman.

Le docteur: Elle va mieux.

Moi: Puis-je la voir svp? Lui demandai-je gentiment.

Le docteur: On lui a donné des calmants. Elle dort maintenant. Répondit-il.

Moi: Alors, je vais passer la nuit à ses côtés.

Le docteur: Vous n'avez pas trop bonne mine madame. Je vous conseille de préférence de rentrer chez vous pour vous reposez. Ajouta-t-il avant de prendre congé.

Jéjé: Rentrons à l'hôtel ma chérie. Reprit Jéjé.

Moi: C'est bon. Je préfère rester ici à ses côtés.

Jéjé: Au moins, rentre pour prendre un bain et dîner. Tu en as besoin. Tu reviendras plus tard.

Moi: Fous moi la paix ok! J'ai dit que je reste ici avec ma maman, un point c'est tout.

Jéjé: C'est bon Sam. Pas la peine de t'énerver. Tu peux rester ici.

Moi: Qui es-tu pour me donner des ordres? Es-tu vraiment mon père? Dis moi donc la vérité.

Jéjé: Je vais rentrer maintenant. Appelle moi si tu as besoin d'une chose.

Moi: Vas y! Fuis! Tu n'es qu'un pauvre lâche.

Il s'en alla tristement sans rien ajouter. Je savais que j'étais méchante avec lui mais, cette histoire m'avait pris la tête. Je ne savais plus où j'en étais. Je voulais sortir de cet horrible cauchemar. Et dire qu'il avait fallu une seule journée pour que mon petit monde, tout ce que j'avais battu, périsse. Qu'avais-je fait à Cupidon pour mériter un tel sort? Étais-je trop ambitieuse? Que pouvais-je faire? Telles était les questions qui occupaient mes pensées cette soirée là. Malheureusement, je n'avais trouvé aucunes réponses. Après avoir lancé un petit soupire, je me dirigeai vers la chambre de ma maman, j'allai dans la petite salle de bain et je pris une bonne douche avant de m'accroupir sur le rebord de son lit et de faire une petite sieste.

Dans mes rêves cette nuit là, je me voyais en train de lutter avec des géants. Pauvre moi, j'étais trop petite pour les vaincre. Ils avaient fini par m'écraser comme une mouche. Je n'avais rien ressenti malgré leurs tonnes de poids au dessus de moi. Peut-être que la mort n'avait rien d'effrayant! J'avais même pensé que c'était un message de Saint-Pierre pour me dire qu'il fallait terminer avec cette vie. Je ne savais plus quoi penser. C'était la nuit la plus longue de toute mon existence.

À mon réveil, Man Myrmonde me caressait les cheveux. Elle était réveillée bien avant moi. La pauvre! Elle était amochée.

Moi: Comment te sens tu? Tu as bien dormi?

Man: Ça peut aller ma puce. Je dois me... Coupa-t-elle en essayant de se lever. Aie! Mon ventre!

Moi: Ne bouge pas man. Mon parrain ne t'a pas rater. Dis-je avec un peu d'humour.

Man: Je veux juste aller faire pipi Sam.

Moi: Calme toi. Je vais t'aider.

Man: Je ne suis pas invalide.

Moi: Je sais. Laisse moi seulement t'aider pour cette fois. Je sais que tu es une brave femme.

Man: Bon, d'accord. Pour cette fois.

Après avoir fini de l'aider, j'allai dans la salle de bain et, je pris les nécessaires pour faire sa toilette avant de ramener son petit déjeuner. Par la suite, j'avais pris soin de moi.

La première visite qu'on avait eu fut celle de mon parrain. Il était venu pour s'excuser.

Parrain: Sam et Mimi, je voulais vous demander pardon. Je sais que je me suis mal comporté. Je n'aurais jamais dû lever la main sur toi Mimi. J'avais ressenti le besoin de protéger Sam, même contre toi si possible. Elle est ma filleule et, je l'aime beaucoup.

Ma maman ne lui répondit même pas. Elle n'avait que des larmes qui coulaient le long de sa joue. On pouvait voir dans ses yeux une haine ptofonde. Il parut qu'elle aurait voulu foncer sur mon parrain. Qui l'aurait blâmé? Elle avait toutes ses raisons. Mon parrain s'était comporté comme un vrai enragé. Je lui en voulais moi aussi. S'il voulait vraiment me protéger, pourquoi avait-il attaquer ma maman au lieu d'attaquer sa femme? C'était elle qui n'avait jamais cessé de nous persécuter depuis toujours.

Comme j'avais quand même un peu d'estime pour lui, et afin d'avoir une bonne conscience, je lui pardonnai son horrible comportement. L'essentiel pour moi, c'était sa repentance. Ma maman avait gardé le silence jusqu'à son départ. Après, elle me prît la main et me dit:

Man: Ma fille! Méfie toi. Les gens ne sont pas souvent le reflet qu'ils nous renvoient. Parfois, il faut leur percer la carapace pour découvrir leur véritable visage.

Moi: Que veux-tu dire man? Ajoutai-je perplexe.

Man: Un jour, tu comprendras Sam. Je ne veux pas te perdre. C'est pour cela que je ne peux rien dire.

Moi: Tu as peur de qui man? Je te protégerai. N'aie plus peur. Tu peux tout me dire.

Man: Et toi? Qui va te protéger ? Me questionna-t-elle de façon à me mettre sur en garde.

Moi: On peut lutter ensemble man. Ne baissons pas les bras maintenant. On est tout près du but.

Man: Les gens comme nous ne réussiront jamais Sam. On sera toujours des perdants. Tu l'as bien compris je crois. Tu as beau faire des études, j'ai beau travaillé pour t'aider, ils trouveront toujours une façon pour nous rabaisser à notre niveau.

Moi: Qui te dit qu'on est du bas niveau man? C'est la conception que tu as de toi-même qui définit qui tu es réellement. Si tu as un point faible, cela ne passera pas inaperçu. Les autres le trouveront et vont tout faire pour qu'il devienne ton fantôme. Si j'ai fini par atteindre ce niveau, c'est parce que je me voyais dans quelques années en tant que femme d'influence. Les propos mal placé des autres ne m'empêcheront pas d'atteindre mon objectif. Un petit obstacle ne me bloquera surtout pas. Je n'ai pas le temps de me méfier des autres parce qu'ils sont tout simplement insignifiant pour moi. Je ne vais pas leur donner le luxe de me voir s'intéresser à eux. S'ils s'intéressent à moi, tant pis pour eux parce qu'ils ne feront que perdre de leur temps. Moi, mon temps, il est très précieux.

Man: Je ne sais pas où tu as trouvé ce courage mais, je suis fière de toi ma puce.

Moi: J'espère en dire autant pour toi man.

Man: Je n'ai pas ta force Sam. Je t'ai élevé en toute liberté, ce qui n'est pas mon cas.

Moi: Tu as eu le courage de t'enfuir de chez ta tante avec moi quand j'étais petite. Tu as de la force aussi man. Tu la caches tout simplement.

Man: Tu m'as touché. Dans ce cas, je crois que je dois te dire quelques choses concernant ton père.

Moi: Je t'écoute man!

Man: Sam, Jéjé ... Coupa-t-elle en remarquant la présence inattendue de Jéjé.

En parlant du loup! Jéjé était rentré dans la chambre avec un sourire à la con, pile au mauvais moment.

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À suivre....

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QU'AI-JE FAIT À CUPIDON?  [Terminé  Et En Réécriture]Where stories live. Discover now