-Chapitre 33-

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Dans le chapitre précédent

Je ne voulais pas faire de la peine à Ralph. Il semblait si gentil et si fragile. Je voulais lui dire que je n'étais pas une princesse mais une mère. En ce moment-là, j'avais compris qu'il me serait difficile de fréquenter un homme comme quand j'étais une nullipare. Je devais avant tout penser à mon enfant. L'homme que j'allais choisir devrait accepter et aimer mon fils comme le sien.

Moi: Je ne voulais pas gâcher l'ambiance mais, je dois t'avouer quelque chose d'important. Ajoutai-je en le regardant droit dans les yeux.

Ralph: Tu peux tout me dire.

Moi: Je suis la mère d'un petit garçon de 3 mois. Repris-je tristement sur un ton sérieux.

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Ralph: J'adore les enfants.

Moi: Tu es sérieux? Repris-je l'air étonné.

Ralph: Bien sûr. J'étais au courant de ta grossesse. Tu ne passais pas inaperçue. Dit-il ironiquement.

Moi: J'étais si grosse que ça?

Ralph: Un peu mais tu étais la plus belle des mini grosses. Dit-il en souriant.

Il avait toutes les bonnes réponses à mes questions. En plus d'être d'un romantisme naturel, il était un grand séducteur et un vrai gentleman.

Moi: Et si tu me parlais un peu de toi. Repris-je après avoir mordu mon sandwich au jambon.

Ralph: Pose moi tes questions, je te répondrai.

Moi: Bon, d'accord. Tu étudies quoi à la faculté? Je ne t'ai jamais vu avant.

Ralph: C'est parce que je suis nouveau. Je suis en première année de botanique.

Moi: Je m'en doutais.

Ralph: Comment ça?

Moi: Tu m'avais dit que tu aimais la nature.

Ralph: C'est vrai. C'est une véritable passion. Depuis tout petit, je faisais grandir dans le jardin de ma mère des plantes pérennes. Mais, après mon baccalauréat, mon père m'a poussé dans les sciences juridiques. Il voulait que je travaille avec lui dans son cabinet. Après avoir passé 2 années à travailler avec lui, j'ai fini par le laisser tomber pour poursuivre mes rêves.

Moi: C'est très courageux de ta part. Il l'a bien pris?

Ralph: Non. Pour le moment, je suis le fils prodige. Cessons de parler de moi. À ton tout maintenant.

Moi: Si tu me suis depuis un bon moment, c'est que tu sais déjà tout sur moi.

Ralph: Pas vraiment.

Moi: Tu veux savoir quoi Ralph?

Ralph: Quelles sont tes passions?

Moi: Je n'ai pas vraiment de passion. Sinon, je sais conter. J'adore les contes populaires haïtienne.

Ralph: Conte moi une belle histoire alors. J'aimerais délecter le find de tes pensées.

Moi: Ça porte malheur de conter le jour. Il faut attendre la tombée de la nuit. Sous les étoiles, c'est encore mieux.

Ralph: Ah bon! Qui t'a appris à conter alors?

Moi: Mon aïeule. Elle m'émerveillait avec les contes de son enfance lorsque je passais mes étés dans le Nord d'Haïti.

QU'AI-JE FAIT À CUPIDON?  [Terminé  Et En Réécriture]Where stories live. Discover now