Chapitre 45 : Le début de la guerre

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Lorsque le jeune homme se réveilla, son premier réflexe fut de vérifier que la femme qu'il aimait soit encore là. En la voyant dormir calmement, il sortit de son lit en silence et s'habilla. Il sortit, baguette à la main, sursautant à chaque courant d'air.

- Il vous reste deux heures, chuchota un fantôme à son oreille.

- Comment le savez-vous ?

- Un homme me l'a dit... Un homme très énervé. Il est parti vers là en disant qu'il savait où elle était.

Au grand effroi de Drago, le spectre, lui montra le dortoir des préfets. Il courut le plus vite possible et vit que la porte était entrouverte. Soudain, le blond comprit.

Grindelwald ne voulait pas de lui comme espion mais il avait sûrement compris qui était la descendante Gryffondor.

- Je l'ai sous-estimé ! Le message n'était qu'une ruse pour que je pense qu'il ne sait pas parler par la pensée...

Il avança lentement et s'approcha de la chambre d'Hermione, d'où émanait la voix de son ennemi et les pleurs de la jeune femme. :

- Quel dommage d'avoir été trahi par son petit ami, n'est-ce-pas ? Il m'a aidé depuis le début. Pourquoi crois-tu qu'un Sang Pur de Serpentard s'intéresserait à une mocheté comme toi, malgré ses ancêtres ?

- Je ...

Il essayait de la briser et avait apparemment réussi son coup.

- Tu es si stupide. Au fond, je sauverai le monde en t'éliminant.

Drago entra, ne pouvant supporter plus :

- Avada Kedavra !

Le sort émeraude toucha le sorcier qui s'effondra. Le blond allait se jeter sur sa bien-aimée et lui parler quand l'homme qu'il venait de tuer se releva. :

- Je vais avoir des courbatures demain ! Mais bon, si c'est la guerre que tu veux, tu l'auras !

Et il disparut en une seconde. Le jeune homme remarqua alors que Hermione le regardait avec haine. :

- Comment as-tu pu !

- C'était un mensonge ! Je t'aime ! s'exclama-t-il en voulant l'embrasser.

Mais la brune s'écarta.

- Tu l'as rencontré et tu as donné ta parole ! Le reste est peut-être un mensonge mais il m'a montré ce moment et je n'ai détecté aucun piège. Dis-moi la vérité ! Tu l'as vraiment aidé ?

- J'ai donné ma parole car il t'avait menacé à l'hôpital et je ne lui ai pas dit qui tu étais vraiment ! Je t'en supplie Hermione, comprends moi !

- Je ne sais pas, soupira la Gryffondor, tu aurais dû m'en parler !

- Je croyais qu'il m'espionnait, alors j'ai évité. Si j'avais voulu te tuer, j'aurais pu laisser Ron ou encore les garçons de l'autre soir avec toi ! Je t'aime, répéta-t-il

Et cette fois, elle le laissa s'emparer de ses lèvres sans rien dire.

- Il va vraiment y avoir une guerre ? Encore ?

- Je crains que oui, et en plus, Grindelwald n'a pas l'air mortel. Ce ne sont pas des Horcruxes, sinon il ne serait pas tombé mais une magie noire étrange et, j'en ai bien peur, inconnue.

- Mais, je sais ce que c'est ! s'écria soudain la brune. Je l'ai lu ! Grindelwald et Dumbledore ont créé une potion qui doit être absorbée une fois tous les jours pour être immortel, un peu comme la Pierre de Nicolas Flamel.

- Donc, continua Drago, comprenant son raisonnement, il faut détruire cette potion.

- Et il mourra ! terminèrent-ils en chœur.

Dit comme ça, leur mission semblait si simple mais ils savaient que passer à l'action serait bien plus dur.

Drago se demanda soudain, pourquoi le mage noir n'avait pas détecté qu'il était un descendant de Serpentard... Peut-être avait-il comme beaucoup de mauvais sorciers, beaucoup d'affection pour cette maison...

Il étreignit encore une fois sa petite amie, sachant très bien que dans les prochains heures, sa vie serait en danger.

La fin de la guerre, le début de l'amour ( Dramione )Where stories live. Discover now