Chapitre 10 - Brent

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Chap. 10 - Nouvelle vie -

Brent

- Chéri...

- Mmh...

- Il est treize heures.

J'ouvre les yeux mais les referme aussitôt en grimaçant, je passe ma main devant les yeux aveuglés par la lumière provenant de la fenêtre. Quel idiot, je n'ai pas pensé à fermer les volets hier soir. Je prends quelques secondes avant de ré ouvrir les yeux. Les lieux me sont familiers, soulagé je regarde Rachel.

- Je te laisse te préparer, ton petit déjeuner est prêt, m'annonça-t-elle en toute bienveillance.

Elle sort de ma chambre, et referme doucement la porte derrière elle, je regarde le plafond essayant de me rappeler la fin de ma soirée d'hier après l'altercation entre Alix et son ex petit ami.

Je me souviens d'être allé chez une femme après avoir déposé Alix à son domicile. Une femme du nom de Nina je crois, plus âgée que moi, la trentaine je dirais.

En essayant de me remémorer la dernière partie de la soirée, je me souviens avoir bu quelques coupes de champagnes, Nina me confiait qu'elle fêtait son premier divorce. Je n'étais pas ravi mais faisait mine de l'écouter au début. Sans exagérer, pendant près d'une demi-heure elle me parlait de son ex-mari. J'ai dû la faire taire en me rapprochant d'elle tout en glissant ma main sur sa cuisse, elle s'est stoppée nette de parler. Après tout, je ne suis pas psychologue et j'étais venu assez tard, je ne voulais pas perdre plus de temps. Elle devait sûrement être stressée par son premier date, mais sur la suite elle s'est vite laissée aller.

Bizarrement, j'ai eu du mal à prendre mon pied, j'avais l'esprit ailleurs. La Sainte nitouche d'Alix prenait trop de place dans ma tête. C'est elle que je voulais hier soir et je n'ai pas réussi à remplacer cette envie si spéciale.

Toutefois, la femme divorcée semblait prendre son pied, j'étais sa première relation d'un soir depuis son divorce, elle avait l'air plutôt satisfaite et c'est ce qui importe. Je penche la tête en direction de la fenêtre. Un beau temps pour le mois de février. Les changements de températures sont vraiment affolants. J'attrape mon téléphone et regarde mes notifications. Nada. Je le repose, et décide enfin de me lever, enfile un short, et rejoins ma mère dans la cuisine. J'ai l'impression de ne pas avoir mangé depuis trois jours, tellement que mon ventre cri famine.

Je m'installe à table, l'odeur du café chatouille gentiment mes narines.

- Tu as bien dormi ? Demande Rachel en me servant une tasse chaude.

- Pas assez, je suis rentré tôt ce matin.

- Oui nous t'avons entendu avec Louis, tu t'es pris le meuble de l'entrée.

- Tu plaisantes ?

Elle rit à ma tête. Merde j'aurai du passer par la salle de bain avant de descendre déjeuné, je dois vraiment avoir une salle mine. Je m'empare d'un morceau de sucre qui est à portée de main, puis une cuillère et touille mon café fumé, en émergeant.

- Tu as le droit de t'amuser, mais tu devrais dormir sur place, je serai moins inquiète. Je n'aime pas quand tu prends le volant alcoolisé.

C'est inimaginable pour moi de dormir chez l'une de mes amantes, et cela serait étrange de ma part de proposer de dormir sur le canapé après un rapport sexuel. C'est étrange, mais quand j'aborde une femme, je sais faire plus ou moins abstraction au contact physique, même s'il arrive parfois que je ne le supporte pas, ou dans ce cas je ne manque pas d'attacher les mains pendant l'acte. Elles le prennent toutes bien en principe, elles aiment se faire dominer. Mais dormir avec, c'est impensable. Je préfère prendre le risque de rentrer chez moi.

Hate me, addict youOù les histoires vivent. Découvrez maintenant