Hate me, addict you

Chapitre 20 - Brent

/!\ Attention : chapitre comportant des scènes non adaptées pour un jeune public /!\

Bonne lecture <33

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- Douce avancée -

Je retourne dans la chambre après ma douche, portant uniquement mon boxer. Je pense qu'il est trop tard pour cacher mes marques, et cela l'inciterai à me poser des questions.

La douche a été finalement une bonne idée, elle m'a permise d'apaiser mon esprit et de calmer mes tensions. Alix ne se trouve plus dans la chambre, je vérifie dans le salon et la découvre appuyée contre la fenêtre au fond de la pièce, elle fume une cigarette. Encore une chose que je ne savais pas, Madame fume. Je m'approche d'elle les yeux rivés sur son short.

- Je suis surpris. Tu fumes ? Lui dis-je sur un ton détaché.

Je ne lui laisse pas le temps de répliquer et lui vole sa cigarette que je m'empresse d'apporter à mes lèvres pour aspirer une bouffée.

- Ça m'arrives de temps en temps. Dit-elle en regardant la ville illuminée.

- Sympa la vue de ton appart sur la ville.

- Ouais.

Elle récupère sa cigarette, fumant à son tour.

- Tu te souviens de ton cauchemar ?

- Non, je ne me rappelle plus.

À mon tour de fixer l'horizon, je serre un peu les dents, voulant échapper à son jugement. Content qu'elle n'insiste pas sur ce sujet délicat, elle me tend la cigarette que je termine. Nous nous lavons les mains et nous retournons dans sa chambre.

Alix s'assoit en tailleur, appuyée contre la tête du lit, elle me regarde contourner celui-ci. Jetant un furtif regard sur son réveil m'apercevant qu'il n'est même pas encore une heure du matin, je viens m'allonger sous le nouveau drap. Elle s'était endormit tôt dans mes bras sur le canapé, je pense qu'elle devait être épuisée de sa semaine, mais je me rends compte que je ne suis plus fatigué lorsque nous nous recouvrons de la couette.

- Je me suis endormie comme une débile sur le canapé... Admet-elle d'un air sincèrement désolé. 

- Ta semaine a été difficile ?

- Oui beaucoup de boulot, elle regarde ses mains mal à l'aise par notre proximité.

- Ça se comprends. Accepte mes excuses pour être arrivé en retard au dîné cinq étoiles que tu m'as préparé ce soir. La taquinais-je.

- Tu te moques de moi ? Dit-elle en rigolant doucement.

Elle me jette un coussin en plein figure pour me surprendre. Je fais mine d'être choqué en ouvrant grand la bouche, mais elle explose de rire, n'ayant pas réussi à rester sérieux je ris avec elle. Nous nous amusons pendant notre bataille de coussin comme des gosses. À bout de souffle à force de rigoler, elle récupère son oreiller et l'installe sagement derrière sa tête comme au départ.

- Aller, stop l'enfant.

- Moi un enfant ? Je suis plus vieux que toi.

Elle me fait une grimace que je trouve adorable, puis nous nous rallongeons correctement, tous les deux sur le ventre, nos têtes tournées chacune vers l'autre. Une fois bien installé, je la couvre jusqu'aux épaules, en laissant la couette baissée de mon côté pour sentir l'air frais effleurer mon dos nu. Alix ferme les yeux, le sourire aux lèvres consciente que je l'observe. Le problème c'est que je n'ai plus envie de dormir et que j'aurai préféré qu'elle reste habillée cette nuit, ce short m'envoie trop de signaux, que je suis incapable d'ignorer.