𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟺𝟷

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Le bandage recouvert de mon sang, mêlé à celui de ce connard, je me mets sur lui et frappe de toutes mes forces :

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Le bandage recouvert de mon sang, mêlé à celui de ce connard, je me mets sur lui et frappe de toutes mes forces :

— Ne remets plus les mains sur elle, sale connard ! Criai-je entre deux coups. 

Je n'entends pas les cris de Lindsay derrière, qui me supplie d'arrêter. Je continue de frapper comme un malade. On ne voit plus les traits d'Owen, son visage est maculé de sang, lui qui essaye tant bien que mal de se défendre. Pas d'bol pour lui, je l'ai pris par surprise. 

— Lukas ! Lukas je t'en supplie arrête ! Tu vas le tuer ! Crie Lindsay en sanglotant. 

Elle m'attrape le bras que je dégage de force :

— Laisse moi l'tuer ! Au moins je crèverais en taule pour une bonne putain de raison ! Pestai-je. 

Inconscient, Owen gît par terre, complètement ensanglanté. Rassasié, je me relève essoufflé. Je n'avais pas remarqué le groupe de personnes qui nous entouraient. 

Je tombe à la renverse, les mains par terre. Je souffle épuisé. Lindsay se jette sur le corps d'Owen et met son oreille contre son cœur :

— Appelez une ambulance ! Vite ! Hurla-t-elle. 

Les secours arrivent, quelqu'un a déjà appelé. L'ambulance se fraye un chemin entre la masse de monde et arrive près du corps inerte d'Owen. 

J'espère qu'il est mort. 

Je crache le peu de sang de ma bouche après avoir reçu un coup de poing de la part de ce moucheron. Les secouristes le mettent sur un brancard et le branchent sur machine. 

Laissez-le crever bordel ! 

Je m'essuie le visage, ma main blessée me fait mal, trop mal. Le sang recommence à couler. Je la regarde et essaye de stopper tout ça.

Lindsay, qui était allée rejoindre Owen, s'approche de moi :

— T'es cinglé ! Cria-t-elle les larmes aux yeux. T'es malade Lukas ! T'es qu'un gros malade ! 

Je lève le regard, et la regarde dans les yeux, ces jolis yeux rougis par les larmes me scrutent et m'en veulent. Je la fixe sans rien dire. Elle me sa main dans ses cheveux en faisant les mille pas. L'ambulance démarre au quart de tour et disparait en laissant un nuage de poussière derrière. 

La foule de monde se disperse en parlant. Assis contre la roue de la voiture de Lindsay, je passe une main dans mes cheveux et les ramène en arrière. Ma tête tourne, et me fait beaucoup trop mal. Elle s'approche, je distingue deux longues traînées de mascaras sur ses joues. Elle pleure :

— Tu n'arrêteras jamais de me faire souffrir, Lukas ? Hurla-t-elle. J'en ai marre de tout ça ! Je suis crevée ! 

Elle baisse les yeux et regarde ma main en sang, elle plaque une main sur sa bouche :

𝟓 𝐌𝐈𝐍𝐔𝐓𝐄𝐒 𝐀𝐖𝐀𝐘© [𝚃𝙴𝚁𝙼𝙸𝙽𝙴]Dove le storie prendono vita. Scoprilo ora