𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟻𝟶 - 𝘐'𝘮 𝘴𝘰𝘳𝘳𝘺 𝘧𝘰𝘳 𝘺𝘰𝘶𝘳 𝘭𝘰𝘴𝘴

246 26 41
                                    

J'entends la porte d'entrée de la chambre d'hôpital s'ouvrir en trombe, et, à ma grande surprise, ce ne sont pas ceux que j'attendais, mon destin me rattrape

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.

J'entends la porte d'entrée de la chambre d'hôpital s'ouvrir en trombe, et, à ma grande surprise, ce ne sont pas ceux que j'attendais, mon destin me rattrape.

Des flics, se sont des flics en tenue, en casquette et en boots, avec leur insignes et leur médailles, avec leur cross et leurs flingues, avec cette odeur de médicaments qui pèse sur l'atmosphère lugubre de la chambre 05, ils sont venus me chercher.

— Police, cria un homme en sortant son insigne doré. 

— Vous êtes en état d'arrestation pour meurtre et agression, lança un policier après s'être jeté sur moi pour me menotter les poignées, le froid du métal me fait frissonner et le sentiment de cette froideur autour de mes poignées m'est familier. Vous avez le droit de garder le silence. 

Le silence...

Ils me sortent de la chambre et me traînent péniblement sous les yeux choqués du médecin. En traversant l'hôpital sous les regards des infirmières et du staff médical, j'arrive à distinguer trois têtes familières, ils viennent d'arriver. 

Alors, je vois Franck foncer dans notre direction, il les questionnent, et je n'entends pas la moitié de leur conversation, groggy et complètement affaiblie, ma vision se floute et le brouillard recouvre soudainement l'hôpital. La dernière chose que je distingue est ma mère qui pose une main sur sa bouche, choquée, et qui se met à pleurer dans les bras de Valentýna qui pleure aussi. 

toute cette tristesse pue. 

Je tombe dans les pommes. 

*** 

Lorsque je me réveille, il fait sombre dans la cellule dans laquelle ils m'ont jeté. Je suis revenu à la case départ, merde. 

La même peinture pelée et vieillie, le même banc en bois qui me casse le dos, et toujours mon vieux T-shirt encore maculé de liquide rouge. Les traits de mon visages sont figés par le sang coagulé qui s'y trouve encore, sauf que cette fois, mes souvenirs sont clairs, nets, et douloureux. 

Alors que je me lève pour rejoindre les barreaux, je suis pris d'un vertige qui me fait vaciller, puis le vertige disparaît. Je m'avance et tend les bras pour les poser sur la barre de fer des barres métalliques, je suis cuit. 

Pourtant, personne n'a l'air d'être là, le bureau est vide, et il fait sombre, seule la lumière d'une lampe éclaire l'habitacle. 

Elle apparaît soudainement, vêtue de son sweat rose bonbon. J'empoigne les barreaux et les secoue violemment à sa vue : elle est là, bordel, elle est vivante ! 

Alors, je crie, je hurle, je me débats come un lion en cage, je veux briser ces barres de fer, et sortir la serrer dans mes bras. Bordel, elle est venue me voir ! 

Je continue de hurler son nom... J'entends sa voix dans ma tête, j'la vois même devant moi, tout sourire. Avec sa tignasse blonde, son sac à breloques et son gros pull rose. 

Elle vient doucement vers moi :

— Lukas ? Pourquoi tu cries mon nom ? 

J'hallucine je crois... Je souris comme un idiot et lui réponds :

— J'pensais que t'étais... 

— Morte ? Mais non, je suis là... 

Elle traverse les barreaux et pénètre l'habitacle; alors, elle s'assoit à mes côtés et tourne son visage vers moi :

— Oh... Lukas. Toujours dans l'excès... 

— Pourquoi t'es partie Lindsay... Pourquoi... 

Conscient de mes hallucinations, j'fais la conversation avec un fantôme vivant désormais dans le creux de ma mémoire.

La pluie se met soudainement à tomber, et le tonnerre gronde dehors. Je mets ma tête entre mes mains et continue de hoqueter et de pleurer... Les larmes ruissellent sur mes joues et tombent sur le sol gris et dégueulasse. Je sanglote en silence, devant le fantôme qui se tient à mes côtés.

— Ça va aller, Lukas. Prends soin de toi.

Elle se lève et me sourit, elle me fait au revoir de la main, avant de disparaitre, derrière la masse de monde qui apparaît soudainement devant moi, les lumières se rallument, les gens font la conversation, et d'autres me scrutent bizarrement.

Elle vient de me laisser seul,

Tout seul...

To be continued...

To be continued

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.
𝟓 𝐌𝐈𝐍𝐔𝐓𝐄𝐒 𝐀𝐖𝐀𝐘© [𝚃𝙴𝚁𝙼𝙸𝙽𝙴]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant