Les premiers Uchiha

XII

Un grand jeune homme, dans la vingtaine, déambule dans les rues de la petite ville calme qu'est Berlinois, ses yeux marrons souligné de violet parcours les lieux, un peu ailleurs, à tel point qu'il ne remarque pas la jeune femme derrière lui, un peu plus jeune, de long cheveux noir ondulé et des yeux tout aussi sombre.
Âme observe Indra, de dos elle ne voit que sa longue chevelure brune hérissé qui ressort sur sa tenue blanche comme la neige.

Alors, où vas tu Indra ?

Le premier arrêt fut une école, Indra s'assit sur un banc face à cette dernière. Âme reste derrière, caché derrière un mur, observant calmement le jeune homme. Âme regarde à son tour les enfants, cherchant ce qu'il pourrait observer.

Je ne comprend pas, il n'y a que des enfants qui jouent entre eux, ils font de la balançoire, ce touche les cheveux, joue au loup, qu'es ce qui attire à ce point ton attention Indra ?

Malgré tous ses efforts la jeune femme ne comprend pas.
Perdu dans son esprit, Indra observe les enfants jouer, une idée immergeant au fond de lui.

C'est à leurs âges que j'ai commençais à devenir puissant, à changer ma vision du monde.

Indra remarque alors les deux petits garçons de la veille, ils sont assis ensemble, rien que tous les deux, dans un petit coin de la cours, n'attirant pas l'attention.

Des pâtés de sable ?

La nostalgie s'empare violemment du cœur d'Indra, tel un impitoyable assaut, c'est sans s'en apercevoir que l'Otsutsuki remplace l'image de ces deux jeunes enfants qui lui sont inconnus à l'image son petit frère et lui au même âge, lorsqu'ils étaient fusinnels, inséparables, plein d'amour l'un pour l'autre.

- Bonjour mademoiselle.

Il fallait si attendre, la belle Uchiha avait attirée l'attention sur sa personne. La noiraude tourne légèrement la tête pour voir un homme, visiblement de l'âge d'Indra, donc quelques années plus vieux qu'elle, il est plutôt belle homme et ce montre polis.

- Je ne vous avez jamais vu au village avant.
- Oui.

Malheureusement pour lui la gentillesse ne suffira pas, la jeune femme ce montre froide, et indifférente, remettant son regard ténébreux sur l'Otsutsuki qui lui fait toujours dos. Malgré la froideur presque glacial de la noiraude le jeune homme ne ce démonte pas, bien décidé à tenter sa chance avec la jeune femme qu'il a repéré de loin grâce à sa longue chevelure corbeau.

- Es ce que je peux-
- Va jouer les jolies cœur ailleurs, je suis occupée.

Coupé d'un sens élan par les tranchantes paroles de la jeune femme le pauvre homme ce retrouve muet, prenant quelques secondes pour comprendre qu'avec celle-là il n'aurait aucune chance de quoi que ce soit.

- Désolé, je ne voulais pas vous importuner.
- Trop tard.

Le pauvre garçon qui n'avait aucune mauvaise intention ce retrouve bien démunie, alors la tête basse il retourne d'où il vient, un dernier regard vers la charmante jeune femme qui reste toujours les yeux rivés sur le brun qui lui fait dos.

***

Les heures passent, et rien n'a changé, Indra continu de ce promener à travers la ville, suivi par Âme.
Une vieille dame à offert une fleur à Indra, une lys blanche, le jeune homme à semblait embarrassé devant cette offrande, mais il l'a accepté sous le regard amusé d'Âme.
Plus tard Indra c'est retrouvé face à un homme avec un enfant qui courait partout, ce dernier l'a alpagé pour parler de son morveux, Indra ne semblait pas très emballé par l'idée, mais le gamin accroché à sa jambe ne lui laissait pas vraiment le choix.
Malgré tout cela Indra avait poursuivit sa route, ce retrouvant cette fois face à une gamine d'environ six ans qui disait avoir besoin d'un beau monsieur pour jouer le prince, le pauvre Otsutsuki semblait ne pas savoir quoi faire, et Âme, toujours cachée, n'avait pas du tout prévue d'aller l'aider, le voir totalement gêné sans savoir quoi faire était beaucoup plus divertissant. Pour la petite histoire Indra avait finalement accepté de jouer avec la petite fille, jusqu'à ce qu'un petit garçon de son âge arrive pour prendre la relève, à cet instant Âme ne sut dire si elle avait vue du soulagement ou de la déception sur le visage de son compagnon de route.