Ma nouvelle vie en tant que Little/BabyBoy

Besoin d'air.

Tout d'abord, merci énormément pour le nombre de vues incroyable, 11k!!!!! et également le nombre de votes❤❤❤!!! Je tenais également à m'excuser de l'attente entre chaque chapitre...

Chapitre pas super gaie pour cette période de fête, sorry..

Sur-ce bonne lecture et Joyeux Noël un peu tard..

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PDV Haru:

Je me réveille doucement, je me sens bien, je suis près de lui. Il a les bras enroulés autour de ma taille, j'ai la tête blottit contre son torse chaud.

Je prends une grande bouffée de son odeur.

J'adore sa putain d'odeur.

Je ne veux plus le quitter.. C'est la seule personne qui ne m'a jamais frappée, insultée et rabaissée..

Mais j'ai peur qu'il le fasse, qu'il m'abandonne comme toutes les personnes dans ce monde, j'ai appris avec l'expérience que je peux me fier à personne ici bas..

Je lève les yeux vers sa bouille endormie.

De grandes cernes peuplent le dessous de ces yeux fermés.

C'est sûrement à cause de moi..

Je ne suis qu'un poids pour lui, je ne sers à rien à part lui gâcher la vie.

Je ne suis même pas foutu de me prendre en charge tout seul, c'est pour vous dire..

Je me sens mal tout d'un coup.

J'arrive à me dégager de ses bras, il grogne légèrement, mais ne se réveille pas. Je n'arrive pas à bouger à cause du truc qu'il m'a enfilé hier soir avant de dormir. Ca me saoule, j'arrive pas à sortir du lit, j'enlève finalement la couette et vis une fermeture éclaire sur le côté du truc. Je descendis celle-ci pour pouvoir me libérer et enfin pouvoir faire des gestes comme bon me semble.

Je sors suite à cela du lit.

Je me lève et sors de la chambre sans faire de bruit pour éviter de réveiller la marmotte encore endormie, puis je m'habille rapidement avec mes anciens vêtements que Daddy avait gardé au cas ou.

Je descendis les escaliers par la suite, la lumière du soleil présente dans le salon m'éblouis ce qui me fit refermer les yeux directement.

Une fois habitué à cette source d'ennuie -car oui il faut le dire le soleil est une source d'ennuis, et je préfère la nuit- je me dirige vers l'entrée où se trouve encore mon téléphone à terre.

Je décide donc de le prendre, le glissa dans ma poche, puis enfile mon manteau ainsi que mes chaussures.

Je déverrouille la porte dans la plus grande discrétion, enfin j'essaie du moins, puis la referme derrière moi.

Le vent froid s'abat sur mes joues et gifla mon visage sans délicatesse.

Je décide de ressortir mon téléphone de ma poche quand je sentis une vibration provenant de celui-ci.

[64 notifications de "le suicide de la victime"]

J'en ai marre, ils n'ont vraiment rien à faire dans leur vie à part harceler un pauvre innocent?

Je perds peu à peu espoir, personne ne m'aime vraiment dans ce monde, mes parents me battaient et ne m'ont très certainement jamais aimés, puis Daddy.... Il prend soin de moi, mais je vois bien que ça lui pèse, il est fatigué, il va très bientôt me laisser là, m'abandonner et ne plus jamais se retourner, ou simplement me frapper parce que j'aurais faire un truc de travers...

Je ne suis qu'un poids pour ce monde.

Je me mis soudainement à avancer, je ne sais trop où, je laisse juste mes jambes me porter vers un endroit inconnu.

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ellipse de 47 minutes.

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 Bon... Pour faire le point, mes jambes ne m'ont peut-être pas portées vers un endroit inconnu.

Je me retrouve dans un parc, ce même parc où je venais me réfugier quand j'étais encore au collège, après une journée d'harcèlement permanant de la part de mes parents et des élèves du bahut, je venais ici, sur ce même banc, à regarder dans ce même vide qu'actuellement.

J'en ai marre.. Je sais que je me répète, mais c'est simplement ce que je ressens continuellement dans mon cœur, enfin je devrais plutôt dire ma tête, puisque le cœur n'est qu'un organe qui permet de vivre ou dans mon cas qui me contraint à vivre.

Je ne sais plus quoi faire, je ne sais plus quoi dire, plus quoi penser, je suis perdu.

littéralement perdu..

Un bruit attira mon attention sur ma gauche, un chien.

Malgré la fraicheur de ce mois, certains promeneurs étaient assez courageux pour venir jusqu'ici pour respirer un bol d'air frais ou comme dans ce cas, je pense, étaient contraint à sortir pour laisser leurs animaux de compagnie de dégourdir les pattes et faire leurs besoins.

Le maître du chien avait les yeux rivés sur son téléphone, il portait un manteau d'hiver gris, un jean noir classique, des baskets blanches et un bonnet gris lui aussi. Rien d'extraordinaire.

Il me dépassa rapidement ainsi que son chien pour continuer leur route.

La vie continue de tourner même si je ne fais rien, même si je meurs, la vie continuera et le monde ne sera aucunement impacté par ma mort.

Suis-je pessimiste?

Je pense que oui, très clairement.

Des larmes coulent sur mes joues sans raisons apparentes. Je suis juste au bout du rouleau, il n'y a plus aucune feuille pour écrire mon histoire, pour y écrire ma vie. Tout est vide, ça reflète bien mon état psychologique.

Je sentis mon téléphone vibrer, une fois, deux fois, trois fois...... seize fois.

Je décide de le prendre pour le couper, de toute façon c'est sûrement des insultes et des encouragements au suicide de la part de mes très chères camarades de classe.

Je sortis donc mon téléphone, mais je suis surpris en voyant un tout autre nom sur l'écran de celui-ci.

[Daddy]

Il m'appelle, encore, et encore, et encore...

Je n'ai pas envie de lui répondre.

J'éteins mon téléphone, puis le réengouffre dans ma poche.

Je m'allonge sur ce banc en bois tout sauf confortable, puis m'endors dans ce froid glaciale.

J'attends...

Je ne sais ce que j'attends...

Peut-être la mort?

Je n'en sais rien..

Le temps me le dira.

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Petit chapitre pas ouf, mais j'ai fais ce que j'ai pu... J'ai l'impression de me trouver des excuses à chaque sortie de chapitre, mais par la suite, ça va devenir compliqué pour moi d'écrire.. J'ai des épreuves de bac blanc à la rentrée, puis les profs nous assomment de devoirs.. enfin bref, je raconte ma vie comme d'hab, désolée.

Si la motivation me vient et le temps ne me bouffe pas, j'essaierai de publier avant la rentrée, mais je ne vous promets rien, désolée..

Bisous sur vos fesses😘.