𝙘𝙝𝙖𝙥𝙞𝙩𝙧𝙚 𝙫𝙞𝙣𝙜𝙩 𝙚𝙩 𝙪𝙣

1.7K 116 54
                                    

✎ᝰ┆𝘓𝘪𝘷𝘢ï

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.

✎ᝰ┆𝘓𝘪𝘷𝘢ï

𝗤𝘂'𝗲𝘀𝘁-𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗶 𝘁𝗲 𝗳𝗮𝗶𝘁 𝘁𝗲 𝘀𝗲𝗻𝘁𝗶𝗿 𝘃𝗶𝘃𝗮𝗻𝘁 ?
𝘌𝘳𝘦𝘯. 𝘌𝘳𝘦𝘯 𝘑𝘢𝘦𝘨𝘦𝘳 𝘮𝘦 𝘧𝘢𝘪𝘵 𝘮𝘦 𝘴𝘦𝘯𝘵𝘪𝘳 𝘷𝘪𝘷𝘢𝘯𝘵.

J'avais beau faire des efforts, le reste de notre escapade à Las Vegas me parut interminable. J'emmenais les filles au Mob Museum, dans un restaurant de grillades (j'aurais préféré des sushis mais même si j'étais en colère contre ma sœur, je ne voulais pas non plus la torturer) et dans un spa. Mikasa et moi échangeâmes un total de trois phrases en présence des autres. Quand on était tout les deux, un silence nerveux régnait entre nous. Elle était triste inquiète et perturbé. J'étais courtois et distant.
En plus de tout ça, il y avait la culpabilité, bien sûr. Ça me rongeait comme une tumeur. Je ne savais même pas ce qui était le pire : le faite que j'ai couché avec son ex (même si à ce stade là il fallait se rendre à l'évidence : Eren et moi faisions bien plus que coucher ensemble ce qui constituait également un problème), ou le fait que je n'arrivais pas à partager l'excitation des autres quand il s'agissait de l'enterrement de vie de jeune fille de ma sœur.
Le jeudi, ont pris l'avion pour rentrer à la maison. J'étais soulagé de quitter Las Vegas, même si je redoutais de retrouver mes parents. À la minute où on arriva au manoir, je parti me réfugier dans ma chambre et je m'écroulai sur mon lit à baldaquin. Dire que j'étais épuisé était un euphémisme. Mes poumons était à l'agonie après avoir autant dansé et crapahuter et...disons que faire l'amour sur un carrelage froid n'avait pas été l'idée du siècle. Je pouvais quasiment sentir le mucus s'accumuler dans mes voies respiratoires. J'avais besoin de voir le Dr Hasting dans les meilleurs délais, mais je ne pouvais pas m'absenter avant le mariage. Alors que j'étais entrain d'écrire un message à Ella pour lui demander si son vol s'était bien passé (elle avait dû rentrer à New York pour un autre mariage dans sa famille qui lui faisait rater celui de Mikasa) ma grande sœur ouvrit la porte avec fracas et s'engouffra dans ma chambre.

- Il faut qu'on parle.

Je me redressai au milieu de la montagne de coussins multicolores et tournai la tête vers elle. Quand elle vit mes yeux rouges et mes joues baigné de larmes, la fureur dans son regard fût aussitôt remplacé par de l'inquiétude. C'était ma sœur tout craché. Même quand je me comportais comme un sale gamin à son enterrement de vie de jeune fille, elle n'arrivait pas à m'en vouloir. Je tapotai le matelas à côté de moi en guise d'invitation. C'était la, sur un lit, qu'on s'asseyait, qu'on riait, qu'on pleurait, qu'on regardait les étoiles fluorescentes la nuit et qu'on faisait des projets totalement fou. Comprenant que j'agitais le drapeau blanc, elle entra complètement dans ma chambre et referma la porte derrière elle.
Je ris et toussais à la fois et baissais la tête.

- Alors parlons, sœurette.

- Je n'ai jamais voulu que tu l'apprennes comme ça, dit Mikasa en fixant le plafond, les mains derrière la nuque.

 𝘿𝙚𝙫𝙞𝙤𝙪𝙨 | 𝙴𝚛𝚎𝚛𝚒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant