𝙘𝙝𝙖𝙥𝙞𝙩𝙧𝙚 𝙨𝙚𝙥𝙩

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✎ᝰ┆𝘌𝘳𝘦𝘯

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✎ᝰ┆𝘌𝘳𝘦𝘯

En sortant de l'aéroport on trouva directement un taxi. J'ouvris le coffre et balançai nous deux valises à l'intérieur. À ce stade, j'étais relativement sobre. Par « relativement sobre » je veux dire que je pouvait distinguer les visages, les couleurs et les formes. Ça suffisait pour mes parents, alors Livaï allait devoir s'en contenter, lui aussi. Je tournai ma tête vers lui afin de le regarder vraiment pour la première fois depuis que j'étais monté dans l'avion. J'avais dormi pendent tout le vol. Ça n'avait pas grande importance, de toute façon : Bébé Ackerman ne m'aurait pas adressé la parole même si j'avais été la seule personne capable de lui répondre sur toute la planète terre.
Mais ça, c'était avant. Maintenant il avait l'air d'avoir tout un tas de choses à me dire.

Je claquais le coffre et m'adossais contre la voiture. Le foutu chauffeur était à l'intérieur, au téléphone avec sa femme, et il parlait à un volume sonore digne d'un spectacle de Broadway. Je croisais les bras sur ma poitrine et j'attendis qu'il déverse sa colère sur moi.

- Est-ce qu'il faut que je rende visite à maman Jaeger pour lui expliquer que son fils a un problème avec l'alcool ?
Il fronça les sourcils et agrémenta sa question d'une petite toux. C'était adorable. Bébé Ackerman ne connais même pas ma mère, alors pour ce qui était d'avoir le pouvoir ou l'autorité de lui parler.. je tirai son oreille gentillement en passant à côté de lui pour ouvrir la portière arrière, et je l'invitai à grimper d'un geste du menton. Il s'exécuta et je contournais le véhicule pour monter de l'autre côté.

- Ma consommation d'alcool n'est pas un problème. C'est quand je ne bois pas que ça commence à être le bordel.
Je fis exprès d'enfoncer le genou dans le siège du chauffeur. J'étais trop grand pour cette voiture, et cette enfoiré le méritais de toute façon. Il n'avait clairement pas l'intention de la boucler. C'était à peine s'il avait pris une respiration pour nous demander où on allait.

Livaï sortit son baume à lèvres de son sac, en mit une petite quantité au bout de son doigt et tapota sa bouche. Une odeur sucrée de barbe à papa envahit l'habitacle. J'avais envie de lécher le gloss sur son doigt et de fourrer sa main dans son pantalon pour le regarder se branler avec ma salive. Il étais entrain de me parler mais je n'avais pas la moindre idée de ce qu'il pouvait bien me raconter. Je battis des paupières pour un temps soit peu me concentrer.

- Je n'en reviens pas de ce que je m'apprête à dire, mais je m'inquiète pour toi Eren.

- Ça alors, c'est marrant. Moi aussi, je m'inquiète pour moi. Je me passais une main dans les cheveux détachés, parce que je savais qu'il serrait les cuisses quand il me voyait faire ça.

- J'ai peur que tu n'arrive pas à me résister encore très longtemps.

- Tu profites beaucoup trop de la vie.

Comme d'habitude il ignora totalement ma remarque. C'était quelque chose que j'adorais chez lui. Il ne mordait jamais l'hameçon. Mais ça n'allait pas tarder à se produire. Il finira par succomber à la pression que j'exerçais sur lui depuis qu'il avait rompu avec Docteur Tête de Nœud. Parce que le mot « abandonner » ne figurait pas dans mon vocabulaire. Quand je voulais quelque chose je l'obtenais. Et je le voulais. Plus que tout.

- Et toi tu n'en profite pas du tout, rétorquai-je. Tu sais, le régulateur de vitesse que tu utilises pour rythmer ta vie ? Dodo, boulot, bénévolat, dodo, boulot, bénévolat ? Je vais bientôt y mettre un terme.
Il tourna la tête vers moi et déglutit.

Je regardai droit devant moi, pour lui laisser le temps de se rappeler qu'il aimait ce qu'il voyait. Pour l'attirer dans mes filets. En attendant qu'il soit coincé et que je puisse dévorer ma proie.

Le trajet jusqu'à Todos Santos prenait quarante minutes. Je m'installait donc aussi confortablement que possible sur la banquette et je lui déclarai mes intentions. Ça me paraissait normal de l'informer.

- Histoire que tu sois au courant, Bébé Ackerman, je vais bientôt te baiser, annonçai-je platement.

Je m'en foutais pas mal qu'il soit bouche bée et que ses yeux semblaient sur le point de sortir de leur orbites. Je me foutais aussi pas mal du faite que le chauffeur avait arrêté de parler et qu'il étais en train de nous dévisager avec une curiosité non dissimulée dans le rétroviseur.

- Ça ne serait peut-être pas cette semaine, peut être même pas ce mois-ci, mais ça arrivera. Et quand ça se sera produit, tu devras affronter tes peurs et dire à ta sainte sœur qu'on est ensemble, autrement, je m'en chargerai moi-même. Parce qu'une fois qu'on aura couché ensemble, plus personne ne te suffira. Jamais. Alors, voilà, tu es prévenue, tu es le bienvenue pour te servir de mon pénis quand tu veux, à n'importe quel moment. Je nous vois comme un truc à long terme, toi et moi, alors c'est important pour moi de te rendre heureux.

- C'est noté monsieur le mégalo.

- Content qu'on ait réglé ça, monsieur Dans Mon Pieu Incessamment Sous Peu.

𝚃𝚘 𝚋𝚎 𝚌𝚘𝚗𝚝𝚒𝚗𝚞𝚎𝚍

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𝚃𝚘 𝚋𝚎 𝚌𝚘𝚗𝚝𝚒𝚗𝚞𝚎𝚍...

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J'étais obligé de vous faire une note.
PARCE QUE LE TRAILER DE LA SAISON 4 EST SORTIE AVANT-HIER ET JE RESPIRE PLUS DEPUIS QUE J'AI VUE ÇA ! Hdjdjdjd

Mais omg j'étais tellement surprise 😭😭😭. Voir l'homme de ma vie pour la première fois avec les cheveux long et buste nue. C'était la scène que je voulais le plus voir en plus mohhh 🥺

Ensuite vous inquiétez pas le retour des chapitres de 4000 mots vont bientôt revenir 😭

Bisous ! <3

 𝘿𝙚𝙫𝙞𝙤𝙪𝙨 | 𝙴𝚛𝚎𝚛𝚒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant