𝘿𝙚𝙫𝙞𝙤𝙪𝙨 | 𝙴𝚛𝚎𝚛𝚒

𝙘𝙝𝙖𝙥𝙞𝙩𝙧𝙚 𝙩𝙧𝙤𝙞𝙨

✎ᝰ┆𝘓𝘪𝘷𝘢ï

𝗤𝘂'𝗲𝘀𝘁-𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗶 𝘁𝗲 𝗳𝗮𝗶𝘁 𝘁𝗲 𝘀𝗲𝗻𝘁𝗶𝗿 𝘃𝗶𝘃𝗮𝗻𝘁 ?
Prendre un bus dont je ne connais pas le plan de route. Rentrer à la maison par le chemin le plus long. Sentir mes sens s'éveiller face à l'environnement nouveau qui m'entoure.

- Ça sent encore la playlist qui déchire, chico, fit remarquer ma meilleure amie le mercredi suivant.

Je venais de connecter ma clé USB à l'ordinateur du Black Hole et je lance la première chanson. J'avais préparé une playlist de huit heures avec la crème de la crème, comme à chaque fois que je travaillais au bar. Les gens traversaient New York pour écouter mes playlist. Ils disaient que je leur apportais Williamsburg dans le confort de leur cocon à Manhattan. Depuis la pop électrique française au punk anarchiste en passant par le rock anglais, ma musique était comme un pot de miel qui attirait les abeilles, tout ça en leur faisant payer cinq dollars pour une petite bière.
Paye. Ton. Succès.

- Merci ma chérie, lui dit-je.

Je lui fis un clin d'œil et me mis en devoir de nettoyer le comptoir pour la centième fois depuis que j'étais arriver ce matin. Même si j'étais considéré comme inapte à 100% à cause de ma maladie. J'avais choisis de travailler. La productivité était ma planche de salut, parce que quand on a mon genre de maladie, toute votre vie d'adulte se passe en conditionnelle, alors autant se rendre utile.

- Comment va ton voisin ? Me demanda Hanji.

Les sourcils froncés, elle avait les coudes sur le comptoir et tapait du pied au rythme de I'm Shipping Up To Boston de Dropkick Murphys.

- Toujours méga riche ?

- Toujours, Ah, et toujours méga stupide aussi.
Je regrettais qu'Hanji, mon amie brune, superbe et au corps de top model ait rencontrer Eren le mois dernier. Ça n'avait duré que quelques secondes et il n'avait sans doute pas remarqué son existence étant donné qu'on étais dans l'ascenseur, qu'il m'avait demander si je voulais venir, que j'avais demandé où, et qu'il n'avait répondu sur sa langue. Elle, en revanche....Elle l'avait bien remarqué. Et quand elle avait découvert qu'il était PDG de l'énorme société d'investissement Fiscal Heights Holdings en plus d'être beau mec, elle s'était complètement enflammée. Depuis elle n'arrêtais pas de me gonfler avec lui.

- On s'en fou, de ça.

Elle balaya mon observation d'un revers de main, ignorant au passages une table de clients au fond du bar. Ils lui avaient fait signe de leurs apporter l'addition il y a un siècle mais ils auraient pu danser le « Copacabana » sur la table qu'elle n'aurait rien vu. Elle était aussi formidable en tant que femme qu'incompétente en tant que serveuse. J'imprimais leur addition et je la leur apportai, avant de retourner auprès d'Hanji, qui ne se rendait toujours compte de rien. Même si j'étais le barman, et que je devais être juste, je passais mon temps à la couvrir.