𝙘𝙝𝙖𝙥𝙞𝙩𝙧𝙚 𝙝𝙪𝙞𝙩

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✎ᝰ┆𝘓𝘪𝘷𝘢ï

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✎ᝰ┆𝘓𝘪𝘷𝘢ï

𝗤𝘂'𝗲𝘀𝘁-𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗶 𝘁𝗲 𝗳𝗮𝗶𝘁 𝘁𝗲 𝘀𝗲𝗻𝘁𝗶𝗿 𝘃𝗶𝘃𝗮𝗻𝘁 ?
𝘓𝘦𝘴 𝘰𝘥𝘦𝘶𝘳𝘴 𝘧𝘢𝘮𝘪𝘭𝘪𝘦̀𝘳𝘦𝘴. 𝘊𝘦𝘭𝘭𝘦 𝘥𝘦 𝘮𝘦𝘴 𝘥𝘳𝘢𝘱𝘴, 𝘥𝘦 𝘱𝘢𝘳𝘧𝘶𝘮, 𝘥𝘦𝘴 𝘱𝘳𝘦𝘮𝘪𝘦̀𝘳𝘦𝘴 𝘳𝘦𝘴𝘱𝘪𝘳𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯𝘴 𝘥𝘶 𝘮𝘢𝘵𝘪𝘯. 𝘊𝘦𝘭𝘭𝘦 𝘥𝘦 𝘮𝘢 𝘱𝘦𝘢𝘶 𝘲𝘶𝘢𝘯𝘥 𝘭𝘦𝘴 𝘱𝘳𝘦𝘮𝘪𝘦𝘳𝘴 𝘳𝘢𝘺𝘰𝘯 𝘥𝘶 𝘴𝘰𝘭𝘦𝘪𝘭 𝘮𝘦 𝘧𝘰𝘯𝘵 𝘵𝘳𝘢𝘯𝘴𝘱𝘪𝘳𝘦𝘳. 𝘓'𝘰𝘥𝘦𝘶𝘳 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘮𝘢𝘪𝘴𝘰𝘯.

Il me donnait toujours l'impression qu'il jouait avec moi. Et pas parce qu'il voulait couché avec moi. J'étais le roi des relations à court terme. C'était ce qui arrivait quand on savait qu'on ne pouvait avoir plus. Tout comme Eren, je ne donnais pas dans les relations sérieuse.
Il étais l'ex de ma sœur, et mon premier amour. Deux constats qui n'auraient jamais dû être liés. Et qui n'auraient même pas dû figurer dans la même phrase.
Et pourtant, c'était la triste vérité.

Ma loyauté envers ma sœur (qui avait cumulé deux boulots différents pour nous aider financièrement et me permettre de vivre à New York, loin des griffes étouffantes de nos parents) était plus forte que mon besoin de sentir la chaleur du corps de Eren Jaeger. Dans tous les cas, même sans Mika, je m'imposais des règles strictes quand il s'agissait de sortir avec quelqu'un, et un homme comme Eren volerait forcément mon cœur. D'ailleurs, en réalité, il y avait un petit morceau de mon cœur qu'il ne m'avait toujours pas rendu.

Une femme de ménage sans âge ouvrit la porte du manoir de Jean et Mikasa et m'invita à entrer. J'allais dans une des nombreuses salles de bains pour me rafraîchir et m'adresser un petit discours d'encouragement devant le miroir.
Tu gère. Tu es un adulte. Tu es aux commandes. Ne les laisses pas te traiter comme un bébé.
Puis je me dirigeais vers l'atelier de la villa italienne que ma sœur et son futur marie avaient achetée récemment pour signaler ma présence.
Je traversais les couloirs dorés, je passais sous des arches et des grand chandeliers, je dépassais la chambre de bonne (Mika et Vicious avaient l'amabilité de laisser leurs employée de maison dormir sous le même toit, une politesse dont ma famille n'avait jamais bénéficié lorsque mes parents travaillaient pour les Kirschtein) avant d'atteindre enfin l'atelier. Je scannais la pièce immense et enfonçai mes doigts froid dans le dossier du sofa de style victorien recouvert d'un riche tissu en soie. La seul raison qui faisait que personne ne m'avait encore remarqué était que la maison faisait la taille du Louvre.
Ma sœur et moi étions des personnes modestes. On nous avaient élevés en nous apprenant à nous réjouir
de choses simples, non matériel. Néanmoins, même
moi, je devais avouer que vivre dans un endroit pareil devait vous rendre violemment joyeux. C'était aéré, beau et romantique.
Exactement comme Mikasa.
Je pivotais lentement sur moi même pour prendre la mesure de toute la pièce. Jusqu'à récemment, Mika, Jean, et mes parents vivaient tous encore à Los Angeles, dans le même duplex luxueux.
Quand Mikasa et Vicious avait décidé de faire leurs nid dans le havre de paix qu'étais Todos Santos et qu'ils avaient acheté cette maison, mes parents avaient sauté sur l'occasion pour rester auprès de leurs fille chérie. Ils avaient donc leur propre chambre. Enfin, quand je dis chambre. . . ils avaient aussi une salle de bains, un salon et j'avais entendu dire qu'il y avait deux cuisines. Autant dire qu'il y avait assez de place pour qu'ils vivent tous ici sans se marcher dessus.

 𝘿𝙚𝙫𝙞𝙤𝙪𝙨 | 𝙴𝚛𝚎𝚛𝚒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant