𝘋𝘦𝘷𝘪𝘰𝘶𝘴. Un nom synonyme de danger, de désir, et de décadence. Le nom de celui qui lui a brisé le cœur. Livaï n'avait que dix-huit ans lorsque Eren Devious Jäger l'a tromper avec sa sœur. Cette expérience l'a détruit, et il s'est juré de ne p...
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Chère mémoire sélective, J'ai vraiment besoin de toi, Bien à toi, Un garçon désespérément stupide.
Assis sur mon lit avec ma veste vibrante sur le dos, je fixais les murs recouvert de posters tout en me repassant les événements de la nuit dernière, seconde par seconde. Débile, débile, débile.
C'était moi qui étais débile. Pas Eren. Eren s'était simplement contenté de prendre ce que je lui avais bêtement offert sous l'influence de l'alcool. Bon sang, il avais été la voix de la raison (voilà une phrase que je n'aurai jamais cru prononcer de ma vie, même dans ma tête) qui m'avait demandé si j'étais trop ivre. Eren, qui avait été gentil au point de me border dans mes couvertures. Vous savez que vous toucher le fond quand M. Queutard des Grands Soirs est votre chevalier servant en armure Brook Brothers. Ç'avait été un moment de faiblesse et ça ne se reproduira pas. Ce soir, j'allais me tenir à carreaux pendant le dîner de répétition. Mikasa n'avait qu'un garçon d'honneur (votre servant) et je n'allais pas tout foutre en l'air. Pas après tout ce qu'elle avait fait pour moi. En plus, pour autant que j'en sache on avait jamais coucher ensemble, Eren et moi. Et ça n'avait certainement pas été la meilleure partie de jambe en l'air de ma vie (tellement obscène et excitante que je n'avais même pas de point de comparaison). Si un abre tombait dans la forêt mais qu'il n'y avait personne pour l'entendre, c'était comme s'il ne faisait pas de bruit, pas vrai ? Autrement dit, ce que Mikasa ne savait pas ne pouvait pas lui faire du mal. Alors je n'allais rien lui dire, et Eren non plus.
Un coup frappé à la porte me força à appuyer sur le bouton « Pause » alors que je me repassais la scène d'où Eren avait plaqué sa langue brûlante contre mon gland avant de le mordre. Ça n'est jamais arrivé, me rappelai-je. Je me redressais et écartai une mèche de mon visage.
- C'est ouvert.
Mikasa entra avec un plateau rempli de bonne chose à manger. Et un sourire d'excuse au lèvres. Elle se sentait sans doute coupable après ce qui s'était passé la veille. Je lui souris à mon tour et ouvris le tiroir de ma table de nuit.
