𝑷𝒓𝒐𝒍𝒐𝒈𝒖𝒆 𝒑𝒕.2

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(NDA : je tien à préciser « Devious » = Eren et « Vicious » = Jean. Comme ça vous êtes pas perdue 😭)

 Comme ça vous êtes pas perdue 😭)

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✎ᝰ┆𝘌𝘳𝘦𝘯

L'été de mes dix-sept ans était déjà loin d'être une réussite, mais rien ne m'avait préparé à la putain d'apothéose qui allait le clôturer. Tous les signes indiquaient une calamité imminente. Je n'arrivais pas à identifier quel chemin me mènerait jusque-là mais, connaissant ma vie, je m'imaginais un uppercut qui m'enverrai tout droit en enfer.
Au bout du compte tout se résuma à un seul et unique moment d'imprudence, un cliché digne d'un film. Entre quelques Bud Light et quelques joints mal roulés, plusieurs semaine avant la fin de notre année de première.
On était allongé au bord de la piscine haricots de Jean Vicious Kirstein, entrain de boire la bière de son père parce qu'on savait sous le toit de Baron Kirstein on ne nous dirait rien (on ne nous disait jamais rien ici de toutes façon.) Il y avait des filles. Elles étaient défoncées. Il n'y avait pas grands choses à faire à Todos Santos, en Californie, à l'approche des vacances d'été. La chaleur était caniculaire. L'air était lourd, le soleil aveuglant, l'herbe jaune, et la jeunesse dorée s'ennuyait dans son existence insignifiante et sans problème. Nous étions trop paresseux pour chasser le grand frisson alors on l'attendait étalés sur des bouées en forme de donuts et de flamants rose, ou sur des chaises longues importées d'Italie.

Les parents de Vicious n'étaient pas là (c'était à se demander si ça leur arrivait d'être chez eux) et tout le monde comptait sur moi pour faire office de fournisseur. Comme je n'étais pas du genre à décevoir mon public, j'avais apporté du hash et l'herbe, qu'ils avaient tous fumés sans même me dire merci. Et pour ce qui était de me payer, ce n'était même pas la peine d'y penser. Ils croyaient tous que j'étais un sale gosse de riche qui avait autant besoin d'argent que Pamela Anderson avait besoin de nouveaux implants mammaires, ce qui n'était pas tout à fait faux. Et comme je n'étais pas du genre à me prendre la tête pour des trucs sans importance, je laissais couler.

Une des filles, une blondinette qui s'appelait Georgia, exhibait son nouveau Polaroid, que son père lui avait offert lors de leurs dernières vacances à Palm Springs. Elle prenait des photos des garçons (Connie, Jean, Armin et Moi) tout en se pavanant dans son bikini rouge. Elle prenait chaque photos fraîchement imprimée entre ses dents pour la secouer puis nous la passait de bouche à bouche. Ses seins débordaient de son haut de maillot de bain tel du dentifrice de son tube. J'avais très envie de frotter mon sexe entre ses seins et je savais sans l'ombre d'un doute que j'y parviendrai d'ici la fin de la journée.

- Oh là là, celle-ci va être ca-noooon, dit Georgia en insistant lourdement sur la dernière syllabe. Tu es super sexy, Jäger.
Elle appuya sur le déclencheur alors que j'étais entrain d'avaler ma dernière gorgée de bière, un joint à la main pendent que j'écrasais ma canette de bière vide sur ma cuisse.
Clic

 𝘿𝙚𝙫𝙞𝙤𝙪𝙨 | 𝙴𝚛𝚎𝚛𝚒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant