★Bonus★ La scolarité typique d'un enfant centralien humain

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Bonus : La scolarité typique d'un enfant centralien humain

Quelques remarques :

* La semaine scolaire comporte six jours, avec du repos pour une seule journée.

* Le titre spécifie qu’on prend l'exemple d'un enfant humain, car les âges doivent être adaptés pour les enfants des autres races. Les longévités ne sont pas toutes similaires. Sur ce dernier point, j’invite les curieux à découvrir des explications supplémentaires dans mon livre « Fables utopiennes - Les coulisses » : il y a un tableau de conversion des âges suivant les races. Il s'y trouve également le  cursus suivi par les étudiants de l'Université.

* La Confédération centralienne rassemble la majorité des elfes et quasiment tous les humains d'Utopia. C’est la plus grande nation, la plus puissante également, peut-être la plus agressive par le passé. À présent, en termes de programme éducatif, ils sont à un niveau largement approuvé par le reste de la planète. Donc le système scolaire est à peu près similaire sur tout Utopia, avec de rares différences qui sont expliquées par la conservation de certaines matières scolaires traditionnelles, ou par un souci d’adapter l’éducation, à cause des différences de niveau magique et de longévité entre les races.

Scolarité avant douze ans :

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Scolarité avant douze ans :

Un à trois ans : apprentissage naturel, à la maison, de l'oral dans la langue maternelle, avec souvent une deuxième langue. Ces deux langues seront considérées comme langues maternelles. Dans la Confédération, la langue officielle est le centralien, qui est la langue humaine la plus répandue. Le quenya, une langue elfique, est très largement utilisé aussi dans la Confédération, souvent en dehors de la capitale. Les habitants de la capitale ne maîtrisent pas tous le quenya. Dans les sagas La prunelle de vos yeux et Conte de faits, on mentionne plus souvent le sindarin, qui est un dialecte moins répandu, que le quenya, la langue elfique la plus utilisée. La raison en est l'un de mes personnages principaux, Maewon.

Trois ans : on entre en premier cycle scolaire. La plupart des enfants sont propres, ceux qui ne le sont pas encore sont accompagnés par des assistants d’école. Il y a peu d’élèves par classe, beaucoup d’enseignants, encore plus d'assistants. Les Utopiens ont compris que pour obtenir des résultats, on fournit les moyens financiers et logistiques nécessaires.

Trois à quatre ans : apprentissage de la lecture et de l’écriture dans le(s) langue(s) maternelle(s), et apprentissage de l'oral dans deux autres langues, qui seront considérées comme les premières langues étrangères. La majorité des parents centraliens choisissent pour leurs enfants le quenya – s’ils ne la connaissent pas encore – et une langue farfadet. Des leçons dans deux ou trois autres langues supplémentaires, en plus des deux considérées comme langues étrangères, sont possibles, mais optionnelles. Note à l'adresse de ceux qui ont lu Mon oiseau blessé : le netun est un dialecte farfadet, non une langue, il est plus rarement parlé.

Cinq à huit ans : apprentissage de la lecture et l’écriture dans les langues étrangères, renforcement des langues maternelles. En parallèle, on commence les leçons basiques d’histoire, géographie, mathématique/géométrie, physique et chimie. Et tous les jours, il y a aussi des leçons d'initiation aux arts martiaux. Aucune autre matière, pas de cours de magie non plus. Les enfants n'ont pas besoin d’apprendre à maîtriser leur flux magique, il est très minime chez la plupart des humains. Lors des examens de santé des enfants en milieu scolaire, les niveaux de magie sont calculés et surveillés régulièrement. Les cas spéciaux, qui représentent moins de 10% de la population, sont contrôlés par le Conseil et peuvent faire partie des sélectionnés pour l’Université des Gardiens.

Huit ans : les enfants passent le test de connaissance de premier cycle, le même pour toute la Confédération. La plupart réussissent du premier coup. La quasi-totalité l’année d'après, à neuf ans. À titre de comparaison, le niveau du test de connaissance correspond au brevet des collèges pour les Français, mais contrairement à ce dernier, ne rassemble que les matières les plus basiques.

Huit ou neuf ans : on entre en cycle secondaire.

Huit ou neuf ans jusqu'à onze ou douze ans : renforcement de toutes les matières du socle basique, y compris le sport, pour atteindre un niveau de lycée.

Onze ou douze ans : diplôme de deuxième cycle, équivalent au baccalauréat ou au A-level. Mais uniquement pour le socle des connaissances basiques d'un lycéen.

Note concernant Ashley : En arrivant à son premier orphelinat à quatre ans passés, il n'a pas parlé pendant plus de six mois. Ensuite, on a découvert qu'il lisait bien, et écrivait un peu, dans trois langues : le centralien, le quenya, et un dialecte troll. Quand on l'a enfin fait suivre des cours avec d'autres enfants, il n'écoutait pas en classe, et refusait de rendre ses devoirs. Les Willowlief n'ont été ses parents que six mois, ça n'a pas aidé à le scolariser correctement. À huit ans, Ashley était clairement en retard, il ne pouvait pas passer en deuxième cycle. Il a conservé son retard car les orphelinats dans lesquels il vivait n’étaient pas bien équipés. En arrivant à l’Institution Akido, vers neuf ans et demi, il était au niveau d'un enfant de cinq ou six ans, qui aurait commencé récemment sa scolarité. En vingt mois, grâce au cours dispensés qui étaient de meilleure qualité, grâce surtout au soutien affectif de Shoran, Ashley a rattrapé son retard, puis réussi son test de premier niveau et son diplôme de cycle secondaire. Avant d’entrer à l’Université, il n'a appris aucune langue étrangère, seulement renforcé ses langues maternelles, car il connaissait déjà le minimum requis pour passer ses diplômes.

Onze ou douze ans jusqu’à dix-neuf/vingt-deux ans : cycle universitaire, plus ou moins long suivant l'enseignement. On se spécialise dans les matières de son choix, en vue de sa future carrière. Le choix est vaste : philosophie, électricité, découverte des langues terriennes, aéronautique, magies, carrière militaire, etc…

Pour conclure :

* Ainsi, Ashley et Thephys, à onze ans et demi, rentrent dans un établissement d’enseignement universitaire car ils possèdent un niveau de lycéen terrien de dix-huit ans ayant validé ses études secondaires. C’est aussi le cas pour tous leurs camarades de première année. Rien d’étonnant sur Utopia. C’est pour la suite que ça se gâte.

* Les enfants qui cumulent un fort potentiel intellectuel avec un haut niveau magique ont le droit de rentrer à l’Université des Gardiens. On peut être très intelligent et ne pas avoir le niveau magique exigé. On peut être doté de beaucoup de magie et ne pas avoir les capacités cognitives nécessaires. Dans les deux cas, on oublie l’Université des Gardiens. En revanche, même s'il faut une bonne condition physique générale, l’Université est moins exigeante sur la force physique, certains Gardiens ne participant pas aux combats.

* L’Université des Gardiens est l’école la plus prestigieuse et la plus exigeante au monde. La plupart des riches considèrent que c’est un déshonneur de ne pas avoir au moins une personne diplômée de l’Université dans la famille. La plupart sont déçus dans leur orgueil. Ils se rabattent sur d’autres universités de prestige, et payent des frais de scolarité quasiment similaires.

* Il n'est pas nécessaire de payer pour ses études. Le système de bourse scolaire pour l’Université des Gardiens sera développé dans un autre bonus.

La prunelle de vos yeux - Tome 1 : RévélationsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant