Pourquoi Lui ? [ Joyca ]

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Lundi 24 décembre 2018

Pov : Emy

Il était 18h47. À 20h30, nous avions tous rendez-vous au karaoké où se trouve une salle que Val nous a loué pour l'occasion d'être au Japon. Un endroit assez atypique pour un réveillon de Noël. Mais bon, le but n'est pas vraiment de faire Noël mais plus de kiffer cette semaine merveilleuse.

Tout le monde était un peu tous de leur côté. C'était le moment assez chill. Mais contrairement aux autres s'occupant à monter comme Chris et Diane ou même à ce préparé comme Océane et Valentin, moi je regardais le temps passer.

J'observais la fenêtre, poser dans le canapé du airbnb. La neige tombant comme à son habitude. Je trouve ça magnifique d'observer cette couche de neige descendant rejoindre le sol déjà enneigé. Cette libération d'admirer la nature bouger sans rien faire en retour. Malgré la température et le temps, les oiseaux du Japon volaient toujours aussi fluidement dans un chant harmonieux. D'ailleurs deux d'entre eux venait de ce poser sur la rambarde de fer présente sur la fenêtre dans laquelle j'avais le visuel. Deux être volant coloré l'un près de l'autre. On aurait dit qu'ils se calinaient. Je les trouvais vraiment mignon, ces deux petit être sûrement amoureux.

Je me décrochai de mes pensées et me leva prendre un verre d'eau. Maxime était d'ailleurs dans le coin cuisine assis sur une des chaises tactilant sur son téléphone. Entre temps, Jordan fit son apparition et s'installa sur le canapé équipé de son ordinateur portable et de ses écouteurs. Il s'installa à la place que j'avais apprivoisée depuis déjà une bonne heure. J'ai limite l'impression que ce mongolien avait fais exprès de voler ma chère place. En vue de mon caractère, il ne va pas s'en tirer comme ça, c'est moi qui le fais dire.

J'avançai vers le canapé et m'allongeai contre l'épaule de Jordan tel un doux coussin. Je fis mine de rien et pris mon téléphone pour me balader sur les réseaux.

Jordan : Tu n'aurais pas l'impression de prendre un peu toute la place.

Emy : Je ne vois pas de quoi vous me parlez monsieur, on se connaît ?

Jordan : Tu veux jouer à ça ?

Je relevai ma tête pour croiser le regard de Jordan. Je pouvais voir ce sourire compétiteur présent sur son visage et sur le mien en retour.

Maxime : Les deux gamins sur le canapé, je ne veux pas un seul bruit j'appel ma femme.

Emy : Oui Maxime, on sera sage.

Maxime me lâcha un regard, pas du tout convaincu par mes paroles mais appela tout de même sa femme. À peine ai-je le temps de quitter mon regard sur Maxime que je reçu un coussin en pleine face.

Emy : Alors toi je vais te-

Jordan : Chuuuut, Maxime est au téléphone.

Je croisai son regard amusé par la situation. Je l'observais pendant quelques secondes hypnotisé dans son regard toujours étant dans mon rôle de compétitrice. Tu vas voir toi. Je lui balançai son coussin en retour toujours en pleine tête.

Jordan : Mais c'est-

Je posai mon index contre ses lèvres, l'imitant précédemment.
Il me redonna mon coussin toujours avec cette même violence et nous commencions une bataille de coussins. Nous tentions des esquives malgré la plupart raté. Quelques rires incontrôlés sortaient de notre bouche malgré le fait que l'on ne devait faire aucun bruit. Je fis un stock de coussins pour avoir des munitions de secours.

Au bout de trois quatre coussins, Jordan en avait déjà plus. Je fis une tour de cinq coussins pour être exact et lui lançai tout sur sa face dépité à mourir de rire. Par perte d'équilibre et de tous ces coussins, je tombai à la renverse sur un être humain avec tête de coussin. Jordan enleva le coussin de sa tête et nous éclations de rire en coeur. Une des mes mains était contre le canapé et l'autre était contre son torse car c'était les seuls appuis pour avoir essayer de me rattraper autant bien que mal de ma chute.
Nous nous plongions dans le regard de chacun ce qui avait pour effet de stopper nos rires. Je me baladais dans son iris bleuté, dans son regard plein de désire, dans ses yeux toujours aussi sublime. Notre proximité était proche. Aussi proche que nos coeurs se désirant. Aussi proche que notre amour incertain. Aussi proche que nos destins s'y trouvant.
J'étais perdu dans les yeux de cette homme. Ce même regard m'hypnotisant. Ce même sourire craquant. Ses cheveux en pétard lui rajoutant du charme. Je ne sais pas si c'est le fait d'être à Tokyo qui me donne cette effet. Ou même le fait qu'on soit si proche de Noël et de la neige. Mais mon coeur bat vers sa direction, vers ce destin.