Pourquoi Lui ? [ Joyca ]

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Vendredi 25 janvier 2019

Pov : Jordan

Une explosion retentit sous nos yeux. Emy était dans mes bras, sa tête cachait contre mon torse. J'avais ma tête enfouie contre la sienne, comme si tous ces gestes pouvaient nous protégez de n'importe quel danger.

Emy releva sa tête en même temps que moi pour voir ce qu'il venait de se passer.
 
Le bâtiment venait d'exploser.

Emy : MAXIME !

Emy se détacha de mes bras et courus vers cet ancien bâtiment désormais détruit.  Je la suivais aussi paniqué et perdu. Trop d'émotion se bouleversé dans mon corps. Tout aller vite comme tout était lent. C'était une sensation si étrange.

Devant les débris se trouve Maxime, Camille et un chat. Tous les 3 étaient contre le sol, ne bougeant plus d'un membre.

Emy : Maxime, Camille, Pomme, dans quoi je vous ai mis...  Tout est ma faute, je suis désolé...

Emy pleurait près d'eux, assit contre le sol. On entendit des sirènes retentir dans la rue.
Cette fois si, tout s'accéléra. Des gyrophares bleu et rouge. Des dizaines de sauveurs. Je voyais cette scène presque floutait et d'un simple bourdonnement de foule.
Emy s'écarta sous les ordres des spécialistes, prenants les trois victimes au sol en charge. Elle fit quelques pas en arrière, regardant la scène avec tant de peur et de panique.
Son regard dériva vers le mien et elle s'arrêta quelques secondes, restant sans rien faire. Son regard était bordé de larmes, créant des rivières contre son visage blesser.
Elle courut vers moi, se jetant dans mes bras et sanglota toutes les larmes de son corps. J'aurais voulu ne pas pleurer pour la rassurer et la réconforter. Mais je ne pouvais pas retenir le nombre de coups qu'on venait de me jeter en si peu de temps. Ces coups d'évènement que j'avais encore du mal à accepter.

Elle était près de moi et j'étais près d'elle. Nous étions là, en train de pleurer chacun dans les bras de l'autre, autour de tout ce bruit infernal. Des larmes rassurantes de la voir saine et sauve, des larmes de panique constatant les dégâts. Tout se chambouler dans nos deux esprits. Je la serrai si fort dans mes bras comme si c'était le seul moyen de la protéger de tout ce spectacle horrifique.
J'avais aussi besoin de cet enlacement. C'était le seul moyen pour enlever un peu la panique m'ensorcelant. Ce moment était si étrange.

Des voix nous firent détacher chacun des bras l'un de l'autre.

... : Monsieur, quel est votre prénom et votre nom, vous en souvenez-vous ?

... : Heu, oui il me semble bien. Chabroud Maxime.

Nous tournions en synchronisation l'endroit de ces voix. Maxime était assis sur le sol encore légèrement dans les vapes.

Emy : Maxime !! Mon Dieu tu vas bien..

Emy venait de courir dans les bras de ce dernier, heureux de le voir éveiller. Je mettais rapprocher restant à l'écoute.

Maxime : Mais bien sûr que je vais bien, tu n'as pas à t'inquiéter.

Pompier : Mademoiselle, je vous pris de vous écarter, nous avions besoin de savoir la santé de votre ami.

Emy s'éloigna sous les ordres de ce spécialiste, même si c'était fait à contre coeur.
Quant à moi, je pris mon temps pour regarder la situation autour de moi en détail.
Théo était autour de ces pompiers, essayant de leur expliquer vivement la situation. Simon et Océane était tous deux sûrement évanouie. Les pompiers les prient en charge et Théo embarquèrent avec les deux blesser dans l'ambulance rouge. Il était désespéré.
Quant à Maxime venant de se réveiller. Les pompiers l'embarquèrent dans une autre ambulance à côté, prenant Camille pour la même occasion. Camille aussi était extrêmement blessé au bras et c'était elle aussi évanouie.
Dans cette conclusion, nous avions trois personnes évanouies et un chat par la même occasion.
Et pour finir, je me redis compte que j'avais tout de même mal à ma main. C'était celle entourée de bandage. Ça devait faire déjà bien 3 semaines que j'avais ce bandage. Chaque fois, alors que la douleur partait, je me refaisais mal à la même main la tapant dans un mur ou contre un sol. Cette fois c'était contre ce foutu lâche. Ce Léo. Cet enfoiré dont j'espère ne plus jamais citer son nom dans mes pensés. En lui donnant un coup, il s'avère que j'avais donné un coup avec celle déjà blesser.