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Mercredi 2 janvier 2019

Pov : Emy

Il est 22h04. J'étais rentrée avec le petit chaton.
Pourquoi je l'ai ramené là déjà ? Je peux vraiment faire n'importe quoi sous l'effet de l'alcool..
Il avait l'air d'avoir faim mais je ne peux pas lui donnant n'importe quoi comme nourriture. Et c'est là que je me rappelai qu'il avait l'air d'avoir bien aimé ma pomme. Je pris la pomme avant de commencer à la couper dans une petite coupelle.
Emilie était déjà en train de dormir sûrement épuisé par sa journée. Je ne sais d'ailleurs même pas quel métier elle exerce. Mais bon, qu'est-ce que ça m'en foutrait de savoir.

Mon alcool avait déjà presque disparut. Mon esprit c'était retrouver rapidement.
Je devrais allumer mon téléphone, ce serai déjà un début.

Je finis de couper la pomme et déposai la coupelle contre le sol pour que ce chaton l'atteigne. Je devrais lui donner un petit prénom à cet être. Car l'appeler chaton n'est pas non plus le meilleur des noms. Je me tournai vers l'être en question et constatai qu'il était en train de dévorer la pomme que je venais de lui donner.
Pomme ?

Mais oui, pourquoi pas Pomme. C'est l'année des "P" en plus il me semble. Pomme, voilà comment je l'appellerai.

Le temps était toujours pluvieux et le ciel assombrit. La baie vitrée du salon menait à une rambarde en fer dans le quels se trouvé un balcon et des escaliers en fer. C'étaient des escaliers près de la façade menant aux voisins du dessous puis du dessus. Enfin à ce stade, c'était plus une échelle inclinée que des escaliers de fer.
Le typique truc qu'on peut voir dans des séries ou des films.
La vue par cette fenêtre n'est qu'un bâtiment voisin et quelques voitures circulant devant. Les lampadaires éclairés la rue pendant que les lampes éclairées les pièces des voisins d'en face. Malgré le sombre temps, la lumière éclaircissait cet inconvénient.

Je me dirigeai vers cette baie vitrée et actionnai la poignée pour rentrer. Je refermai discrètement derrière moi pour ne pas réveiller Emilie et pour que Pomme ne parte pas. Mais à peine ai-je le temps de penser à ça que je vis Pomme sur l'escalier de fer.
Un jour ce chat me fera faire une crise cardiaque.

Je m'assis à côté de lui est le pris contre mes genoux de façon à le protéger du fait qu'il pourrait sauter à travers la barrière à tout moment. Peut-être suis-je un peu parano mais on ne sait jamais.
J'étais donc assis contre l'escalier humide avec un chaton contre les genoux et un simple sweat me protégeant du froid. Mais étrangement il faisait un peu moins froid, surtout au fait qu'il n'y est plus aucun vent. Je mis tout de même ma capuche pour ne pas trop me mouiller des gouttes tombant du balcon de haut dessus.

J'avais mon téléphone entre mes mains fixant l'écran noir. J'étais perdu entre mes pensées et sans m'en rendre compte je l'avais allumé grâce au bouton sur le côté. L'écran de verrouillage s'afficha me demandant mon code de verrouillage. Je tapai alors simplement ma date de naissance.

10/09

Le téléphone s'ouvrit. Il a fallu moins de 10 secondes le temps que toutes les notifications apparaisse. J'étais tout de même assez étonner du nombre, je pensais que ça n'allait jamais s'arrêter. La plupart venaient des messages, ce qui était peu étonnant.

2 messages de "Diane"
4 messages de "Thibault"
6 messages de "Valentin"
4 messages de "Chris"
5 messages de "Val"

14 messages et 3 appels manqués de "Théo 🍜"
17 messages et 6 appels manqués de "Océane 🌊"
15 messages et 6 appels manqués de "MaXime 🤍"
39 messages et 18 appels manqués de "Jordan 🧡"

Je n'ai même pas encore lu un message que je sentais mon coeur se serrer. Pomme venait de s'endormir sur mes genoux.
J'ouvris les premiers messages commençant par les moins douloureux, commençant par Diane.

Pourquoi Lui ? [ Joyca ]Where stories live. Discover now