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Samedi 26 janvier 2019

Pov : Emy

Nous voilà quelques jours après cet évènement le qualifiant comme catastrophique. Il est actuellement 11h43. Aujourd'hui était le dernier jour dans cet hôpital. Simon et Camille pourront sortir ce soir.

Tout est désormais fini. J'ai du mal à m'imprimer cette phrase dans ma tête, à la comprendre. Tout cet enfer, toutes ces années. Depuis le temps... J'étais un peu déboussolé.

J'étais actuellement seule avec Camille et Pomme sur mon épaule, parlant de tout et de rien. Et petit à petit, après plusieurs rires entre nous, je dérivai vers d'autre sujet un peu plus sérieux.

Emy : Tes parents t'ont envoyé un message aujourd'hui ?

Camille : Qu'est-ce que tu crois. Tu sais vite la réponse.

Emy : Sans mal que tu le prennes, si on devait leur qualifier un mot, ce sont vraiment des parents indignes je trouve de mon point de vue. Enfin c'est vrai que je ne suis pas la meilleure des personnes qualifier pour donner mon avis sur ça.

Camille : Non mais bien sûr, je comprends ton avis et je pense de même. Peu un porte où je peux me trouver, ils s'en contre ficheront de le savoir. Il met déjà arrivé de ne pas revenir pendant plusieurs jours en restant chez grand-mère. C'est la vie, je suis habitué. Je n'ai jamais étais vraiment aimé que ce soit mes parents ou ma vie sociable. Enfin, tu comprends, tu connais l'histoire. Mais maintenant je le prends plutôt bien.

Emy : Au moins il y a ta grand-mère. Tu ne m'as jamais vraiment parlé d'elle, tu lui as parlé de tout ce qui s'est passé ?

Camille : Oui bien sûr, elle n'est pas vraiment rassurée d'ailleurs. Je lui ai tout de même répété plusieurs fois de ne pas s'inquiète et que j'étais près des personnes confiantes, mais elle est toujours si mitigée. Elle ne juge jamais les gens avoir des avoirs réellement rencontrer.

Emy : Elle a l'air tout de même très gentille. J'y pensais d'ailleurs, demain on te ramènera chez toi. Tu voudras que je te dépose chez ta grand-mère ?

Camille : Sincèrement oui.

Emy : Bien.

Un blanc assez pesant s'installa. J'en profitai pour me perdre dans mes pensées.
Cet hôpital n'était pas l'un des meilleurs. Pas qu'il soit délabré, non non, c'était même un lieu moderne. Mais plutôt niveau souvenir. Ce n'était pas non plus le meilleur des endroits. Mais ces personnes avaient transformé ces affreux souvenir en souvenir restant simplement triste. Ils avaient réussi à me faire rire, me faire sourire, me changeant les idées, rendant ce lieu presque banal.
Ces personnes... Comment font-ils pour ne pas me détester après tous les malheurs que je leur fais subir ? Maxime, Théo, Océane et Jordan. Je l'ai ai abandonné sans même trop de raison. La manipulation avec les sentiments était facile à me contrôler chez moi. Mais quel débile je peux être. Et après tout ça, me voilà là, près d'eux.
Je ne devrais même pas exister près d'eux. Je les fais souffrir et eux restent et viennent même m'aider.

Camille : Merci.

Ces paroles me firent détacher de mes pensées et j'étais un peu surpris de ces paroles si banales mais si puissante à mes yeux.
Merci ? Elle a été grièvement blesser au bras et peut-être même touché psychologiquement et elle me dit merci alors que sans moi rien n'aurait pu ce passé.

Camille : Ne me regarde pas comme ça. C'est vrai, je dois tout de même te remercier. C'est peut-être étrange ouais, mais tu es vraiment une personne formidable. Tu sais, je vais à peu près bien. Je sais que tu t'en veux, je commence à te connaître. Mais tout le monde sait que rien est ta faute, tout ça c'est à cause de lui et toi-même tu le sais. Donc merci d'être là, je ne suis même pas encore majeur que tu cherches à m'apporter l'attention qui me manque dans ma vie et je voulais te remercier.

Pourquoi Lui ? [ Joyca ]Where stories live. Discover now