09 - ( Docteur ? )

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Point de vue Sabrina

Il est cinq heures, quand la porte s'ouvre sur le médecin chauve qui m'apporte mon repas.

Depuis la dispute entre moi et Lorenzo, hier soir. Il n'est même pas revenu une seule fois dans ma chambre d'hôpital. Ca me fait peur, car j'ai l'impression qu'il planifie comment faire pour que ma mort soit la plus lente et douloureuse possible.

- Bonjour, comment allez-vous?

- Mieux, j'arrive désormais à marcher un peu , je répond gentiment au médecin.

- C'est génial, vous devriez sortir demain matin, sous l'ordre de votre petit ami. Il est où, justement?

- Vous parlez de Lorenzo? Je demande.

- Oui, répond-t-il trop rapidement à mon goût.

- Il est parti, dis-je malaisé, car un médecin ne demande pas cela habituellement.

- Bien, je vais vous donner des antidouleurs si vous me le permettez.

Je hoche positivement la tête, mais je reste sur mes gardes, car je n'oublie pas que je suis dans un monde de mafieux et que ses questions étaient vraiment étranges.

Il plonge sa main dans la poche de sa blouse et il sort une boîte de médicaments. Je lis Tremadol sur le petit contenant orange.

Une cloche sonne immédiatement dans ma tête, le tremadol est connu pour faire dormir longtemps, un des effets secondaires qui se produit deux fois sur trois. Alors, pourquoi prendre ce médicament risqué quand on est médecin?

Le docteur relève les manches de sa blouse blanche par réflexe sûrement et me laisse voir le début d'un tatouage: une croix avec un serpent enroulé autour.

Un tatouage très peu connu à part si vous faites partie du cartel des Santos qui s'étend sur baja California.

Un autre cartel, mais pourquoi sont-ils tous sur moi?

J'ai tellement de questions et je dois trouver des réponses, mais pour l'instant je dois fuir.

J'opte pour faire semblant que je ne sais pas qu'il n'ai pas un médecin . Il se rapproche normalement et il me prépare un verre d'eau pour que j'avale la gélule.

Quand il se rapproche encore plus pour me tendre le verre d'eau et les médicaments, je le heurte d'un coup brutal à la tête.

Pendant qu'il est encore abasourdi de l'impact qu'il a reçu, je cherche n'importe quoi qui pourrait m'être utile pour donner le coup décisif. En regardant mes jambes, je trouve le plateau en métal qu'il m'avait apporté plus tôt.

J'empoigne fortement le plateau et je le soulève pour frapper le crâne de mon agresseur. Il aboutit au sol et son arme glisse sur le plancher pour finir au bas de mon lit sur le sol.

Je m'active pour capturer son arme de mes mains. Je saute de mon lit et je me projette sur son glock 17. Allongé sur le sol, une douleur intense apparaît dans mon dos, j'ai sûrement dû défaire mes points de suture en faisant tous ses mouvements brusques.

Pour ne pas m'aider, le chauve a récupéré ses esprits et me tire par là jambes vers lui. Il me traîne le dos au sol et je ne sais comment, l'arme reste dans ma main droite.

Emprisonnant mes deux poignets de ses géantes mains et mes jambes de son corps, mes options pour m'échapper rapetisse. Il remarque très rapidement que son arme est dans ma main. Il capture mes poignets d'une seule main pour qu'il puisse reprendre son glock.

Je l'assomme d'un coup de tête, le fessant desserrer sa pression. Je libère mes mains et je donne le coup final avec la poignée du pistolet qui était resté dans ma main.

Captive du grand Lorenzo LiziriWhere stories live. Discover now