21 - ( Avant la chute )

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Sabrina

Nous sortons d'un fast-food les mains pleines de boissons, de fajitas et de tacos. Tous les regards sont posés sur nous, pour une seule raison, je suis en compagnie de jumeaux. Les seules différence qu'ils ont sont que l'un a une barbe de trois jours, l'autre non, et un est plus grand que l'autre.

Nous nous assoyons sur une table extérieure au soleil. Lorenzo et James sont assis à côté, autour de la petite table ronde, et je suis devant eux.

- On mange rapidement et on entame la montée, elle est de sept heures, prévient James.

- Sept heures? Je répète surprise du temps que ça nous prendra.

- Ouais, mais la vue sera magnifique.

James sort la nourriture et me tend mon fajitas et ma boisson gazeuse. Il sort trois fajitas pour lui, quatre tacos pour Lorenzo et leurs deux boissons. Je savais qu'ils devaient beaucoup manger, mais pas autant.

Pourtant leurs musculatures sont parfaites et facilement remarquables, encore plus d'en leur tenue respective. Lorenzo est en short de sport noir qui lui arrive au milieu des cuisses et en tee-shirt noir qui colle à sa peau. James porte la même chose, sauf que son short est gris et qu'il porte une casquette noire.

- Je veux juste vous prévenir que je ne fais pas beaucoup de sport, lâche-je, entre une bouché.

- Et? Lorenzo intervient.

- Et bien, sept heures de montée c'est long pour moi. Peut-être que vous, vous êtes en forme, mais moi, pas plus que la moyenne.

- C'est pas grave, répond James, on va t'attendre et je suis sûr que nos cardio ne sont pas si fabuleux que cela.

- Ah, non. Le mien, il est parfait. Je l'entraîne, juste pour prévenir, minimum quatre fois par semaine.

Il se tourne vers moi et me gratifie un clin d'œil subtil, laissant comprendre milliers des sous-entendus sur comment il s'entraîne pour garder un cardio si impeccable.

Cent-quatre-vingt-douze. Il couche avec ce nombre de femme par année et si on dit qu'il couche avec elles une heures. Ça veut dire que par année il perd onze-mille-cinq-cent-vingt minutes par année à coucher avec des femmes.

Wow, impressionnant et presque triste quand on y pense.

- Et bien, on peut dire que vous avez un point en commun tous les deux. Vous êtes tous les deux en forme. C'est peut-être de famille?

Je retourne son clin d'œil subtil à Lorenz, pour l'énerver, le titiller et lui prouver que je sais moi aussi le provoquer. Il dissimule rapidement le sourire qui lui montait aux lèvres, mais il est trop tard, je l'ai vu.

- Ce l'était. Mon père avait une sacré force. Je m'en souviendrai à toujours. Tu aurais aimé le rencontrer, vous aviez le même tempérament, mais tu aurais encore plus adoré ma mère.

Devrais-je le prendre personnellement? Sûrement, vu qu'il me compare à son père qui devait sûrement être un vrai psychopathe. Je me suis toujours demandé comment était sa famille.

***

Je vais mourir. J'ai chaud, j'ai soif, je suis fatigué, j'ai mal aux jambes, aux pieds, au dos et je transpire de partout. Je m'arrête pour la douzième fois depuis le début, ce qui veut dire quatre heures. Ça fais quatre putain d'heures qu'on monte cette montagne.

Je sors la bouteille d'eau que j'ai apportée et je bois une longue gorgée. Lorenzo et James sont en pleine forme. Ils ont bue une ou deux fois, ne transpirent pas d'une goutte et avancent beaucoup trop rapidement pour moi, ne ralentissant jamais la cadence.

Captive du grand Lorenzo LiziriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant