Captive du grand Lorenzo Liziri

11 - ( Pourquoi moi ? )

Point de vue ???

- Les Santos ont réussi à l'avoir, on fait quoi?

- Rien pour l'instant, je m'en occupe. Je répond calmement à ma taupe, même si à l'intérieur de moi je bouillonne de rage.

Seul, dans ma planque, je pense aux choix que j'ai dû faire. J'ai causé plusieurs problèmes pendant ma vie, mais pour survivre je ferais n'importe quoi. J'ai trahi tout le monde pour ma survie, mais il n'a fallu que d'une personne pour que la culpabilisation se pointe.

Je dois l'aider, mais je ne sais pas comment, car si je sors de ma cachette, tout le monde va me tomber dessus. Tant de choix difficiles à faire.

Je n'ai pas eu le choix. Je me répète cette phrase en boucle dans ma tête, ça me rassure et me rappelle que je n'ai jamais choisi ma vie.

Point de vue Sabrina

Je n'ai même pas ouvert au complet les yeux que je les referme automatiquement, car je ne veux pas faire face à ma triste réalité. Je ne sais pas ce qui s'est passé pendant que j'étais inconsciente, mais ils ont eu le temps de soigner ma blessure et de changer mes vêtements.

Je peux aussi remarquer que mes plaies aux cuisses sont presque guérie et qu'il ne reste que des petites cicatrices qui devraient partir dans une semaine. Je ne sais même pas où je suis, mais je sais que Laura va mal.

J'essaye de toutes mes forces de me dire que j'ai mal entendue, mais dans ma tête, different scénario se crée avec un seul point commun, ils sont tous mauvais.

Seul point positif, je suis dans une chambre plutôt luxueuse au mieux d'être dans un sous-sol répugnant. La chambre est sans vie, froide, noir, blanche, avec du bois et quelques meubles.

Un lit deux places, des armoires, une salle de bain et quelques autres meubles. Elle ressemble à une suite d'hôtel, mais les barreaux à ma fenêtre me disent que je suis bien dans une maison.

Les jambes engourdis, je rentre dans la salle de bain luxueuse. Je regarde mon reflet dans la glace, je suis à mon meilleur que je ne l'ai jamais été. Je rince mon visage dans le fin espoir d'oublier Laura, mais les mots d' Angelo et son sourire malicieux sont profondément ancrés dans ma mémoire.

Si elle est morte je n'ai rien à perdre, non?

comme une fusée je me lance vers la porte en bois. Je bouge la poignée dans tous les sens comme si elle allait finir par s'ouvrir. Je donne un énorme coup dans la porte, mais ça ne fait réagir personne, ce qui m'enrage encore plus qu'avant.

Je sombre dans une rage aveuglante, comme quand Lorenzo cède à son démon intérieur et qu'il tombe dans une tuerie folle. Je casse tout, espérant désespérément que la boule au ventre partiras en même temps.

La commode cède sous les coups, le miroir reçoit mon point en plein centre, des vases fusent partout dans la pièce, les tables de nuit trouvent rapidement le sol et la porte est bombardée de coups.

Je frappe de mes pieds sur la porte et je continue à frapper de mes poings. Je ne reçois aucune réaction de la part de personne.

- Hijo de puta! Vous n'avez pas de valeur, vous n'êtes qu'une petite pute! Je hurle à travers la porte espérant que quelqu'un m'entende.

Je recule rapidement devant la porte qui s'ouvre brusquement. Angelo se tient dans la pièce avec un téléphone en main.

- Comment tu m'appelles? Me demande-t-il en plongeant ses yeux gris dans les miens.

- Una puta. Une vraie petite pute sans valeur!

Je crache à ses pieds pour le provoquer, car Laura était un coup bas. Je ne sais même pas si elle est morte, mais je le sens en moi. D'un mouvement sec, il m'agrippe les cheveux et plaque mon visage contre le mur qui était derrière moi.