12 - ( Venge nous )

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Point de vue Sabrina

Je suis toujours sur le lit à regarder le plafond pour que le temps passe plus vite, mais j'ai arrêté de pleurer il y a quelques heures . J'ai les yeux rouge et gonflé, les cheveux en bataille, mais au moins je suis seul dans cette chambre, pour l'instant.

J'avais tant de chose qui méritait d'être pleurer, comme Laura, Enzo, Lorenzo, Angelo ou juste ma triste vie.

Comment une jeune Californienne pouvais vivre autant de chose en un mois et demie sans tourner folle? Je me demande comment j'ai fait pour ne pas devenir folle à force de fuire et tuer.

Mon court moment de repos se finit quand Angelo apparaît dans la pièce.

Ai-je réellement reussi à ne pas devenir folle ou suis-je déja folle?

Mes rêves se transforment chaque soir en cauchemar, je me vois tuer les gens que j'aime un par un. Laura me hante, je la vois partout dans la couleur bleu de ses yeux, dans l'océan, dans le café qu'elle aimait tant et dans la mode.

Je crois lentement devenir folle.

Je vois passer le seuil de la porte Angelo très bien habillé. Pour une fois, il ne me fait plus peur, car je n'ai rien à perdre. Les choses les plus dangereuses sont celles qui n'ont rien à perdre, car le seul moyen de les effrayer c'est de les tuer et même encore.

- Enzo est venu te raconter la belle histoire de Gabriella.

Il s'avance vers moi, qui m'étais levé pour me placer au milieu de la pièce et pour une fois je ne recule pas d'un centimètre. Je le regarde droit dans les yeux avancer vers moi.

- Bébé j'ai fait des promesses à Enzo, mais je ne sais pas si je serai capable de les tenir. Tu sais pourquoi?

- Parce que vous êtes un gros fils de pute sans valeur comme je n'arrête pas de vous le dire. Je lui réponds froidement et facilement sans une once d'hésitation.

Il serre les dents avant de me laisser voir un grand sourire sur son visage qui dit tu-n'aurais-pas-dû. Il se rapproche encore plus qu'il ne l'était déjà et me murmure avec une voix remplie de poison:

- Ça fait mal de perdre la seule chose qui compte à tes yeux? Si ça peut te réconforter, Laura était un très bon coup. Cette salope qui te servait d'amie avait une bouche exceptionnelle.

Je serre fortement les poings, jusqu'à ce que je sente mes ongles pénétrer ma peau. En premier je pense à le frapper, puis je vise plus haut. Où ça lui ferait vraiment mal.

- Avez-vous une famille? Je lui demande calmement.

Surpris que je ne sois pas plus bouleversé de ses paroles, il me répond surpris:

- Oui.

- Alors je les pleins. Vous les mettez en danger chaque jour à cause de vos activités et vous n'avez aucun regret, car tout ce qui vous importe c'est la gloire. Mais vous ne serez jamais le meilleur, car vous n'avez pas de valeur. Vous êtes pitoyable, bien plus que je ne le suis.

Il n'a pas autant de contrôle que moi, car je me prend un énorme coup dans le ventre de sa part. Comme la dernière fois, son coup est très puissant, ce qui me fait tomber au sol.

Facilement et rapidement, Angelo se positionne au-dessus de moi pour me prendre par le collet. Je récolte un autre puissant coup dans le ventre, puis un dans les côtes, mais je me retient de crier de douleur.

- Sabrina, tu crois n'avoir plus rien a perdre, mais ton corps restera à tout jamais ton point faible et je vais user de ce point faible. J'avais fait une promesse à Enzo, mais tu es beaucoup trop provocatrice pour que je la respecte.

Captive du grand Lorenzo LiziriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant