Roxanne et son petit ami s'introduisent illégalement dans un château abandonné, sans se douter qu'il est hanté depuis 300 ans.
Leur amour survivra-t-il aux fantômes... à la peur... aux tentations ?
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Il a suffi d'un regard, un seul, pour que nos...
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« Oubliant toute prudence, elle se releva, déterminée à cueillir le bouton d'or qu'ils avaient perdu, son aster et elle. »
– « Un cœur en fleur », Allie Rivoire
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Gagner. Je devais gagner.
C'était le seul moyen de parvenir à mes fins. Mais comment déjouer Hébène, alors que je ne disposais toujours pas d'atout sur lequel m'appuyer ?
J'avais beau relire encore et encore la liste d'indices que j'avais constituée, aucune piste sérieuse n'en émergeait réellement.
Hébène se disait propriétaire du domaine de Mussy, bien qu'aucun document légal ne l'atteste – j'avais vérifié. Pourtant, j'étais persuadée qu'il l'était... ou qu'il l'avait été, et je désespérais de découvrir depuis quand exactement afin d'élucider son rapport au temps. Puisque le château datait de la première moitié du XVIIIe siècle, il pouvait tout aussi bien avoir entre 20 et 300 ans. Or, il était impossible qu'il appartienne à notre génération, à Hans et moi : son style classique et son éloquence impeccable faisaient clairement pencher la balance vers les années 1700 à 1830, pas plus.
Si ce constat était avéré, comment Hébène pouvait-il être encore en vie ?
Même si mes romans préférés étaient peuplés de fæs, vampires, démons et autres créatures immortelles, je refusais de céder à la facilité : il devait y avoir une explication logique à son existence, à défaut d'être rationnelle.
De fait, pourquoi refusait-il de me dire qui il était ? Je ne représentais aucun danger dont il devait se prémunir. Et puis, je ne pourrais pas tout raconter à Hans sans lui fournir une preuve de ce que j'avançais – sa confiance avait des limites.
Que penser de ses disparitions et de sa faculté à se rendre invisible aux yeux de mon petit ami, mais pas aux miens, d'ailleurs ? Pouvait-il l'étendre à n'importe qui, ou étais-je seule condamnée à le voir, sans personne pour me croire ?
Et surtout, pourquoi, pourquoi se comportait-il ainsi ? Quel était son motif ? Cette affaire dépassait la simple violation de propriété depuis le premier jour...
