32. Buglosse

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« Il décela sa glose aussi vite qu'une buglosse

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« Il décela sa glose aussi vite qu'une buglosse... »

– « Un cœur en fleur », Allie Rivoire

Chaque fois que Hans me disait « je t'aime », je lui répondais « moi aussi », comme pour lui prouver que mes sentiments étaient égaux aux siens

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Chaque fois que Hans me disait « je t'aime », je lui répondais « moi aussi », comme pour lui prouver que mes sentiments étaient égaux aux siens.

Chaque fois qu'il m'embrassait, je lui rendais son baiser, parfois plus par automatisme que par réelle envie. 

Le constat que venait de dresser Hébène ne faisait donc pas office de révélation, bien que le choc restât difficile à encaisser. 

Que j'en avais conscience, c'était une chose, mais que quelqu'un d'autre l'ait perçu, ça, c'était une catastrophe. 

Je soupirai en atteignant enfin les limites du domaine de Mussy, devant les grilles en fer forgé. Je ne voulais pas rentrer chez moi, je ne voulais pas m'inquiéter de l'influence néfaste que Mathilde exerçait sur Hans et, surtout, je ne voulais pas quitter Hébène. 

Après tout ce que j'avais vécu ces dernières vingt-quatre heures, je réalisais sans mal que l'attirance perverse que j'éprouvais pour lui provenait de phénomènes paranormaux divers que j'étais encore loin de maîtriser... par sa faute.

Depuis notre rencontre, il me délivrait les informations au compte-goutte, comme s'il craignait que j'en sache trop... et c'était exactement pour cette raison que je devais découvrir qui il était, une bonne fois pour toutes. C'était la seule façon de démasquer Mathilde sans me faire tuer, pour – je l'espère – protéger Hans. 

— Hébène ? murmurai-je, si faiblement que même le vent ne m'entendit pas. 

Une ombre se matérialisa pourtant sur ma gauche. 

Je n'avais esquissé aucun plan, mais j'imaginais que la première étape consistait à lui présenter des excuses... pour l'amadouer. Impossible qu'il me fasse confiance autrement.

— Je suis désolée...

J'avais remarqué qu'il se livrait toujours aux moments où nous étions le plus proche.

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