Roxanne et son petit ami s'introduisent illégalement dans un château abandonné, sans se douter qu'il est hanté depuis 300 ans.
Leur amour survivra-t-il aux fantômes... à la peur... aux tentations ?
***
Il a suffi d'un regard, un seul, pour que nos...
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« Quand survint l'aide d'un allié inattendu, ses prunelles d'armoise restèrent pantoises. »
– « Un cœur en fleur », Allie Rivoire
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— Pardon, grommela Noah en parvenant à ma hauteur. J'ai cru que tu parlais à quelqu'un.
— Seulement à moi-même, me crispai-je – mieux valait qu'il questionne ma santé mentale plutôt que la réalité.
Je tâchais d'afficher un air avenant, en vain. Mon problème d'invisibilité momentané s'était peut-être dissipé, comme Hébène à l'instant ?
— Tu viens voir Hans ? m'enquis-je en l'entraînant vers la porte.
Chaque seconde qui me séparait de lui relevait d'une torture supplémentaire.
— Ouais. J'ai un truc à lui montrer, et je veux savoir comment sa demande s'est passée.
— Sa demande ?
Noah n'eut qu'à jeter un coup d'œil à ma main gauche pour prendre conscience de son erreur.
— Merde.
— Tu viens encore de faire foirer nos fiançailles, c'est ça ?
Ce mec était irrécupérable.
Ça expliquait pourquoi Allie s'était comportée aussi étrangement la veille, au moins... mais toujours pas pourquoi je n'avais plus de nouvelles. Elle ne pouvait pas être fâchée contre moi au point de m'ignorer, si ?
— Désolé, Roxanne. Je pensais vraiment qu'il l'avait faite.
— Non, je n'étais pas là, cette nuit. Je... j'ai dû aider un ami.
Pour l'instant, il était préférable que je m'en tienne à la version que j'avais livrée à Hans.
— Ah. Une autre fois, alors.
— Oui. Sans doute.
Si son pote ne s'était pas entiché d'une sylphide dans l'intervalle.
La discussion s'arrêta là, en haut des escaliers. Noah et moi nous étions certes rapprochés, ces derniers mois, dépassant notre animosité mutuelle, mais encore aujourd'hui, nous n'avions fondamentalement rien à nous dire.
