47. Ortie

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« ... un anneau qu'elle avait craint, désiré, repoussé, mais qu'elle ferait tout pour protéger d'une vile ortie. »

– « Un cœur en fleur », Allie Rivoire

— Le mensonge te sied à ravir, Roxanne, persifla Hébène

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— Le mensonge te sied à ravir, Roxanne, persifla Hébène. 

Ses yeux étaient vrillés sur le sang qui coulait le long de ma jambe, souillant le parquet de taches vermeilles que j'aurais bien du mal à nettoyer. 

Pourtant, je m'en fichais.

— Ça nous fait un point en commun, rétorquai-je en m'interposant entre Hans et lui. 

Il me lança un mouchoir que j'attrapai au vol sous le regard furieux de Mathilde, toujours aussi jalouse. 

À cause d'Hébène, ou de Hans ? 

Ça, c'est ce qu'il me restait à déterminer. 

— Jolie robe, glissai-je à son attention. 

— Roxy... siffla mon fiancé, protecteur. 

Je souris en réalisant qu'il craignait encore... toujours pour ma vie. 

Mais j'en savais assez sur les sylphes et les sylphides, désormais, pour deviner que ces créatures sadiques et abjectes ne répondaient qu'à un seul appel : celui de la provocation. 

— Pourquoi ne pas vous marier ? persistai-je en essuyant la plaie. Comme ça, vous pourriez survivre, tous les deux. Vous pourriez être heureux...

— Et nous aussi, renchérit Hans en serrant ma main. 

Elle étincelait, ainsi ornée de l'anneau qu'il m'avait confié. 

Un rire glaçant retentit dans tout l'appartement. Hébène n'appréciait ni cette plaisanterie, ni notre tendresse retrouvée.

— Pourrais-tu m'épouser, toi, en sachant que je suis un monstre ? 

Mon objection fut aussi vive qu'un torrent d'eau froide.

— Non. 

— Alors, tu as ta réponse. 

Ça expliquait pourquoi il m'avait caché pendant si longtemps sa véritable identité, au moins. Il n'aurait jamais pu parvenir à ses fins, il n'aurait jamais pu me toucher, si j'avais deviné qu'il me convoitait pour une union qui lui permettrait d'accéder à l'immortalité. 

SYLPHIDEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant