Roxanne et son petit ami s'introduisent illégalement dans un château abandonné, sans se douter qu'il est hanté depuis 300 ans.
Leur amour survivra-t-il aux fantômes... à la peur... aux tentations ?
***
Il a suffi d'un regard, un seul, pour que nos...
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« ... et éclata de colère contre la perfidie d'un pissenlit. »
– « Un cœur en fleur », Allie Rivoire
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Hébène s'arrêta en haut des marches. Son regard papillonna un moment entre moi et le vide avant qu'il ne confesse, l'air sincère :
— Je suis désolé...
Pour avoir débarqué dans ma vie et bouleversé jusqu'à la dernière de mes certitudes ?
Pour avoir introduit la crainte et l'effroi dans mon quotidien sans risque ?
Pour m'avoir poussée à l'aimer plus que la raison ne l'autorisait ?
Pour exister, tout simplement ?
— Je sais.
J'hésitai à ajouter « moi aussi », mais ce mensonge était trop gros pour que je me résolve à le prononcer.
Notre échange s'interrompit ici, et il me guida jusqu'à la terrasse en silence. Un sourire s'étira sur mes lèvres lorsque j'aperçus une nappe étendue sur les carreaux de pierre.
Le soleil se rendit complice de sa ruse, et me réchauffa de ses rayons lumineux.
— C'est lui qu'il faut blâmer pour t'avoir arrachée au sommeil, tança Hébène.
Il m'offrit sa main pour m'aider à m'asseoir, mais je ne la saisis pas et m'étalai maladroitement sur le sol, pestant contre ma propre effronterie. J'avais l'art et la manière de me montrer ridicule en toutes circonstances, à ses côtés.
— Et qui dois-je remercier pour ce petit-déjeuner ? ironisai-je en m'emparant d'un croissant.
— Moi, évidemment.
Son arrogance m'arracha un petit rire.
— Et le boulanger, précisa-t-il, sa fausse humilité retrouvée.
— Tu t'es « téléporté » pendant que je me changeais ?
