Roxanne et son petit ami s'introduisent illégalement dans un château abandonné, sans se douter qu'il est hanté depuis 300 ans.
Leur amour survivra-t-il aux fantômes... à la peur... aux tentations ?
***
Il a suffi d'un regard, un seul, pour que nos...
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« ... et fut éblouie par une rose blanche qui avait pourtant fleuri dans le jardin maudit. »
– « Un cœur en fleur », Allie Rivoire
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Demain, dès l'aube, je serai une femme mariée.
C'était une certitude qu'aucun doute ne saurait troubler. Hans ne m'abandonnerait pas devant l'autel, et je ne fuirais pas le château de Mussy à peine la robe de la mère d'Hébène enfilée, car notre survie à tous les deux dépendait de cette union.
Notre union.
— Mes parents vont me tuer, quand ils vont l'apprendre.
Un large sourire se peignit sur mes lèvres détendues lorsque Hans plaqua ses mains sur ma taille, sur la terrasse. L'immense jardin d'Hébène nous faisait face, et je ne m'étais jamais sentie aussi vivante, aussi, aussi heureuse, aussi soulagée qu'aujourd'hui.
Nous avions gagné, tout allait s'arranger.
— On pourra leur préparer une fête, quand tout sera terminé, suggérai-je, sincère. Ce sera l'occasion de célébrer le mariage tous ensemble.
Nous avions préféré laisser M. et Mme Feuerbach dans l'ignorance. Ils n'auraient pas compris notre volonté de précipiter les noces, et auraient probablement tenté de nous en dissuader. J'aurais aimé qu'ils soient présents, moi aussi, ne serait-ce que pour Hans, mais étant donné la situation, mieux valait les laisser dans le vague pour l'instant.
C'était plus prudent.
— Ce ne sera pas pareil.
— Je sais.
— Vous êtes inconscients, vous savez ! lança une voix derrière nous.
Allie. Elle s'était levée aux aurores pour tout préparer, alors que Hans et moi dormions encore, épuisés. Comme toujours, elle s'était surpassée : elle avait recouvert le hall et le grand salon aménagé en salle de bal de roses blanches, symboles de pureté et d'innocence, et s'attelait à présent à la prairie de myosotis.
