The Devil's Disciples : Adalynn #2

17| C'était cool

Rider

– Revérifier les détecteurs de mouvement et les caméras, doublé l'effectif de frères autour du Club House. On doit éviter un nouveau confinement, ça attirerait l'attention sur nous. Avec l'ATF sur notre cul, on fait profil bas, dis-je en donnant un coup sur la table avec mon marteau.

Mes frères sortent tandis que je repose ma tête sur le dossier de ma chaise en soupirant.

On y a échappé belle hier soir. Des cagoules noires se sont infiltrés dans le club trente minutes après que ma nièce et Blaire soient revenus. Ils devaient surement penser qu'Elisabeth était avec elles. J'ai remercié tous les dieux d'avoir accepté de l'envoyer en Italie pour rejoindre sa sœur et Logan.

Mes filles me manquent, elles me manquent terriblement. Chaque jour qui passe est une véritable torture. Je n'ai plus personne. Ma femme est morte, mes filles loin de moi et je croule sous les merdes qui s'enchainent pour le club.

Deux raids, on était lancé sur le club en l'espace d'une semaine. Ces fils de pute d'ATF nous colle au cul à cause d'une transaction qui a mal tourné un mois auparavant.

Notre cargaison d'arme a été volée alors qu'ont transité vers le Mexique pour un cartel à Sinaloa. Un contact que l'on a grâce à Pablo, son cousin est leur chef et les Bloods se retire du marché de transaction d'arme. Ils nous fournissent en munitions que l'on revend à notre tour, ils se tournent maintenant vers la drogue.

Je suis fatigué. J'ai besoin de repos, de partir loin, mais je ne peux pas quitter mon club et ma famille ici. Je suis sortie de ma réflexion par trois coups donnés à la porte. Je me redresse alors qu'Ellie entre.

– Oncle Rider ?

Je me force à sourire et lui demande d'entrée. Elle tire une chaise et s'assied près de moi. Elle pose une tasse fumante de café et une boite de comprimé.

– Ce sont des vitamines, tu en as besoin, dit-elle en souriant doucement.

Je prends un comprimé et la remercie avant de prendre une gorgée de ma tasse en soupirant.

– Tu veux m'en parler ? demanda-t-elle minutieusement.

Je lève les yeux vers la personne qui est pour moi comme ma quatrième fille.

– Ça va aller ma puce, je suis juste fatiguée et mes filles me manque, ça va passer.

Elle me sourit et se lève pour me prendre dans ses bras.

– Tout va s'arranger, on va bientôt redevenir une grande et belle famille.

À l'idée de retrouver ma famille, je sens l'espoir revenir, mais cette lueur s'éteint quand je me rends compte que rien ne sera plus jamais comme avant. Ma femme ne reviendra plus, Rebecca Cole n'est plus et une partie de moi meurt à petit feu chaque jour.

Adalynn

– Signore Torres, retenti la voix à la porte.

Je recule et me redresse quand une femme éclaircit la gorge à la porte. Une onde de frustration me parcourt.

– Sì Francesca ?

La frustration est aussi présente dans sa voix. La femme qui nous a interrompu est magnifique. Des jambes interminables, d'énormes seins et des cheveux blonds naturels brillants à la lumière du soleil, son tailleur est, pour le coup, taillé à la perfection, faisant ressortir ses formes.

– Il signor Antonio è appena arrivato, dit-elle en italien alors que je ne comprends pas un mot.

Logan fronce les sourcils et je le sens se tendre à mes côtés, il se lève et enfonce les mains dans ses poches.