The Devil's Disciples : Adalynn #2

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Adalynn

Je suis incapable de détourner le regard.

Le corps sans vie du chien sous mes yeux ne cesse de faire monter une nausée sans fin.

J'entends des pas se rapprocher de moi alors que je ne parviens plus à tenir debout. Je m'effondre sur le sol pendant que Cam surgit, il court vers moi et me saisit par les épaules pour me tourner vers lui et me protéger de la vision d'horreur.

– Par tous les dieux ! s'exclame la voix de ma mère

– Merde, soupira Blaire.

Ellie hurle alors que Cam me porte dans ses bras et me sort de la salle de bain.

– On dégage ! ordonna-t-il alors que l'on descend rapidement les escaliers.

J'entends Antonio donner des ordres en italien dans tous les sens. Nous arrivons devant les portes de l'ascenseur.

– Pose-moi par terre, dis-je mollement, essayant de reprendre ma respiration.

Mon cœur bat toujours à grande vitesse et j'ignore si je pourrai rester debout longtemps, mais j'insiste.

– Non, tonna-t-il.

– Mon ange.

Je sens la main de ma mère se poser sur mon épaule et la caresser.

– Tout ira bien, essaya-t-elle de me rassurer.

– Où est-ce qu'on va ? demanda Elisabeth

– Loin d'ici, tonna Antonio de l'autre côté.

Le téléphone de ce dernier se met à sonner.

– Cazzo, jura-t-il. C'est Logan.

Il soupire et répond.

– Elle va bien... je ne pense pas qu'elle puisse te parler, elle...

Il soupira.

– Sì Don.

Je le sens s'approcher de moi et tendre le téléphone.

– Il veut te parler.

Je tends la main tremblante alors que les portes s'ouvrent sur le sous-sol. Cam accélère le pas.

– Logan.

– Amore, tu vas bien ?

Je suis consciente qu'il est impossible qu'il me voie, et pourtant je hoche la tête, ma gorge se serre et je sens les larmes monter.

– Dolcezza, je suis désolé. Je t'en prie pardonne-moi.

Pourquoi il s'excuse ? Il n'a rien fait de mal.

– Je te promets de trouver un endroit sûre.

Cam me pose sur la place passagère d'un SUV, les femmes de ma famille derrière.

– Reviens.

C'est le seul mot que je sois capable de dire alors que je ferme les yeux. J'ai besoin de lui. Je ne me sentirai pas en sécurité tant qu'il ne sera pas à mes côtés. Ma mère pose sa main sur mon front et essuie ma bouche et mon cou, encore recouvert de vomi.

– J'arrive. Je suis en chemin amore.

J'entends une porte claquée et un moteur gronder. Je laisse tomber le téléphone et Cam le prend alors que l'on s'engage sur la route.

Ma mère baisse le siège pour que je sois plus à l'aise et continue de caresser mes cheveux.

Je ne sais pas pendant combien de temps, nous roulons, mais je me rends compte que l'on s'arrête et que Cam ouvre ma portière. Il s'apprête à se baisser pour me soulever une nouvelle fois, mais je l'arrête et sort de la voiture seule.