The Devil's Disciples : Adalynn #2

46| L'annoncer

Adalynn

– Tu devrais manger quelque chose avant de t'en aller, propose Logan.

– Je ne peux pas, je suis déjà en retard pour mon premier jour, dis-je en enfilant mes chaussures.

Je l'entends soupirer tandis que je prends mon casque.

– Qu'est-ce que tu fais ?

Je fronce les sourcils et me tourne vers lui.

– Je m'en vais.

– Non, je veux dire qu'est-ce que tu fais avec ton casque ?

Je prends une grande inspiration.

– Logan, il est sept heures trois et je dois être prête pour les visites des patients à sept heures quinze !

Il essaie de me dissuader une fois encore, mais je réussis à m'en aller lui proposant que Karlos me suit en voiture.

Que je travaille ou non, je dois toujours rester sous surveillance. Les Élus pourraient s'en prendre à moi à n'importe quel moment.

– Tu rentres à quelle heure ? demande-t-il alors que je l'embrasse, prête à m'en aller.

– Ma garde finie à quatre heures, dis-je en vérifiant une dernière fois que j'ai toutes mes affaires.

Il sourit en affichant une expression de satisfaction.

– Je pensais que je te verrais demain, dit-il avant de sortir son téléphone. Tu veux que je réserve une table pour 20 heures ?

Je m'arrête et me tourne vers lui, en essayant de ne pas rire.

– Mon amour, je finis à quatre heures demain matin.

Son expression change.

– Ah, soupira-t-il en rangeant son téléphone.

Il est maintenant déçu et je m'en veux, mais ma vie va reprendre son cours. Je ne peux plus seulement rester avec lui ou au Club House. Fini les séances de bronzage au bord de la piscine à Naples.

– Je suis désolée, dis-je, frustrer.

– Ce n'est rien amore, dit-il en m'attirant dans ses bras pour m'embrasser doucement. Va sauver des vies.

Je souris et l'embrasse encore avant de lever ma montre et d'écarquiller les yeux. Je le repousse.

– Il est sept heures six !

Je l'entends glousser alors que je prends l'ascenseur et retrouve ma moto et Karlos déjà dans la voiture.

Je grille deux feues rouges, me fait klaxonner un nombre incalculable de fois, mais j'arrive à l'hôpital à sept heures douze. Je n'attends pas et cours à l'intérieur du bâtiment, montrant mon badge au vigile à l'entrée.

Heureusement que je connais l'hôpital comme ma poche. Je sais déjà où aller. Quand j'arrive dans le vestiaire des résidents, les autres sont sur le point de s'en aller.

Quand j'ouvre la porte, tout le monde me dévisage alors que je suis haletante.

Il doit y avoir une vingtaine de résidents présents. J'aperçois un casier libre et m'y dirige. Je dépose mes affaires et ignore les regards insistants. Je commence à me déshabiller et enfile ma tenu, mon habillé bleu clair est enfilé en dix secondes, je mets mes chausses de sport et me fait une queux de cheval quand tout le monde s'en va. Il ne reste que moi alors que je jure.

J'enfile ma blouse, prend mon stéthoscope, mon carnet de notes, un stylo et cours pour rejoindre les autres.

– Voilà la liste de vos affectations aujourd'hui, dit un médecin en collant une feuille sur le tableau.